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Législatives 2024 : Jordan Bardella reconnaît des «erreurs de casting» sur des candidats RN

Jordan Bardella à BFMTV.
Jordan Bardella à BFMTV. Capture d'écran

Le président du RN a évoqué les candidatures problématiques au sein de son parti.

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Jeudi 4 juillet

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Mercredi 3 juillet

«J'appelle tout le monde au calme et à l'apaisement», déclare Jordan Bardella après l’agression de Prisca Thévenot

«La violence est le cancer de la démocratie. J’exprime mon soutien entier à Mme Thévenot, la porte-parole du gouvernement agressée ce soir et Mme Dauchy, notre candidate agressée en Savoie ce matin. J’appelle tout le monde au calme et à l’apaisement. J’entends rétablir l’ordre et la sécurité dans notre pays», déclare Jordan Bardella.

Il peut y avoir «des erreurs de casting», réagit Jordan Bardella, questionné sur les 5 candidats convoqués devant la commission des conflits du RN

Devant les images du candidat RN Laurent Gnaedig, qui a estimé que les propos de Jean-Marie Le Pen sur les chambres à gaz, «n'étaient pas une remarque antisémite», Jordan Bardella a réagi de façon virulente. «ça ne me fait pas plaisir de voir ces images et ils font perdre beaucoup de temps à la cause que nous défendons.» Le président du RN a promis «qu’ils ne siégeront pas avec nous.»

Il justifie la présente de ces cinq candidats problématiques, convoqués devant la commission des conflits du RN, par la rapidité de cette campagne, qui peut, «entraîner des erreurs de casting et le choix de personnes qui tiennent des propos dégueulasses.» Mais ça n’est pas «ma ligne et je les vire.»

«Je resterai président du Rassemblement national», prévient Jordan Bardella

«Je resterai président du Rassemblement national même si je suis désigné premier ministre», prévient Jordan Bardella. «J’entends conduire la politique du gouvernement mais aussi faire gagner mon parti pour l’élection présidentielle de 2027».

«Je n'aime pas ces propos et je les condamne, s'ils ont été tenus», tranche Jordan Bardella

«Je n’aime pas ces propos et je les condamne, s’ils ont été tenus. Le candidat nie avoir tenu ces propos. Mais, ces propos je les trouve abjects», déclare Jordan Bardella, interrogé sur Daniel Grenon, candidat RN dans la 1ère circonscription de l’Yonne qui aurait prononcé ces mots : «Le Maghrébin binational a sa place en France mais pas dans les hauts lieux du pouvoir».

«Avec ces propos, il ne siégera pas dans le groupe du Rassemblement national à l’Assemblée», a-t-il poursuivi.

«S’il nous manque trois, quatre sièges pour la majorité absolue, on peut envisager de travailler avec des élus de divers droite», insiste Jordan Bardella

Questionné sur sa volonté d’être premier ministre uniquement s’il obtient la majorité absolue, Jordan Bardella n’est pas contre l’idée de travailler avec des candidats de divers droite, «s’il nous manque trois, quatre sièges», a-t-il énuméré.

«Je vais vous donner un scoop Monsieur Duhamel : je ne suis pas comme les autres. Et je ne vais pas à Matignon pour cocher cette case sur ma carte d’assurance-vie», a conclu le candidat du RN.

«Nous aurons la majorité absolue», assène Jordan Bardella

«Je pense que nous aurons la majorité absolue», promet Jordan Bardella, questionné sur les désistements d’Ensemble pour favoriser les candidats NFP encore en course derrière un candidat RN dans certaines circonscriptions. Le président du RN se dit peu inquiet. «Souvenez-vous des prévisions que vous faisiez pour les européennes et le pourcentage que nous avons obtenu», assène-t-il.

«Coup d’État administratif» : «Des contacts au sein de l'État nous ont informés», certifie Jordan Bardella

«Un certain nombre d’articles de presse ont fait état de la volonté du chef de l’État de procéder à un certain nombre de nominations, notamment le patron de la police et de la gendarmerie», expose Jordan Bardella.

«Des contacts au sein de l’État nous ont informés de cette volonté d’Emmanuel Macron. Nous avons donc décidé d’alerter les Français et de les prendre à témoin», a-t-il poursuivi.

«Je veux que les jeunes qui ont commencé à travailler avant 20 ans partent à 60 ans», déclare Jordan Bardella

«L’âge légal de départ à la retraite sera de 62 ans avec 42 annuités», souligne Jordan Bardella, interrogé sur sa volonté d’abroger la réforme des retraites passée par le gouvernement Borne. «Ma réforme des retraites est bâtie sur une logique : avantager ceux qui commencent à travailler jeune». Pour ce faire Jordan Bardella veut «que les jeunes qui ont commencé à travailler avant 20 ans partent à 60 ans», a-t-il lancé.

Salaires : «Les charges sur les entreprises sont trop importantes», clame Jordan Bardella

Questionné sur sa proposition d’exonérer de cotisations sociales les entreprises sur cinq ans, Jordan Bardella assure proposer un deal gagnant-gagnant. «J’abaisse leurs charges en leur demandant d’augmenter de 10% les salaires de leurs employés», a détaillé le candidat du RN. «Je suis le candidat du sérieux sur les questions économiques», a-t-il insisté. Mais il n’a pas répondu à la façon dont son gouvernement prévoit de financer le modèle social en retirant ces cotisations.

«J'assume le choix de baisser la TVA à 5,5%», déclare Jordan Bardella

«J’assume le choix de baisser la TVA à 5,5% sur les carburants et l’énergie. C’est un levier que j’ai identifié pour améliorer le pouvoir d’achat de nos compatriotes», fait valoir Jordan Bardella.

«Je suis député européen», répond Jordan Bardella à une question d’un internaute sur sa profession

Le représentant du RN a rappelé avoir obtenu son premier mandat à 19 ans. «Je suis député européen», a répondu Jordan Bardella à une question d’un internaute sur sa profession. «La politique c’est une profession de foi», a poursuivi le candidat du RN.

Relancé sur l’inquiétude que pourrait susciter un tel parcours uniquement tourné vers la politique, cela n’a pas paru inquiéter le représentant du RN. «Quand on a fait 33% aux européennes, vous pensez qu’on ne connaît pas la vie des Français ? Croyez-moi compte tenu de l’enfance que j’ai eue dans une cité de Seine-Saint-Denis, je connais la réalité de beaucoup de Français.»

«Mon gouvernement, je l'ai en tête», affirme Jordan Bardella

«Mon gouvernement, je l’ai en tête. Il y a des personnalités du Rassemblement national, des Républicains et de la société civile», affirme Jordan Bardella.

«Je ne remettrai jamais en cause le droit d'un seul Français. Je veux me battre pour acquérir de nouveaux droits pour les Français. Le premier des droits c’est la sécurité et je la rétablirai», a-t-il poursuivi.

Justice : «J’entends combler le vide juridique sur la lutte contre le fondamentalisme islamiste», promet Jordan Bardella

Interrogé sur la décision d’un tribunal administratif de suspendre la fermeture du collège privé musulman Avicenne à Nice, Jordan Bardella veut «combler le vide juridique sur la lutte contre le fondamentalisme islamiste.» Et de poursuivre : «nous avons été extrêmement faibles vis-à-vis d’une idéologie qui a tué certains de nos compatriotes

«Le droit du sol n'a plus de sens sur une planète à 8 milliards de personnes», déclare Jordan Bardella

«La nationalité française s’hérite ou se mérite. Le droit du sol n’a plus de sens sur une planète à 8 milliards de personnes avec des flux migratoires majeurs. Je souhaite mettre fin à l’acquisition automatique de la nationalité française», déclare Jordan Bardella.

«Le fait d’être un criminel, d’avoir fait plusieurs fois face à la justice doit être un critère pris en compte pour l’acquisition de la nationalité française», poursuit-il.

Toutefois, Jordan Bardella affirme : «Je ne remettrai pas en cause la double nationalité si je suis premier ministre».

«L’heure n’est plus au spectacle», répond Jordan Bardella, interrogé sur son refus de débattre avec Marine Tondelier

«Je suis candidat si les Français m’accordent leur confiance au poste de premier ministre», a répondu Jordan Bardella à la question de savoir pourquoi il avait refusé de débattre avec Marine Tondelier. Et d’ajouter : «l’heure n’est plus au spectacle.»

Le représentant du RN justifie cette décision par une volonté de débattre avec ceux qui ont vocation à être premier ministre dimanche. «Dès 20h10 dimanche dernier Jean-Luc Mélenchon a déclaré vouloir être premier ministre», a critiqué Jordan Bardella, qui estime que c’est avec lui qu’il aurait dû débattre.

Marine Tondelier quitte le plateau sans serrer à la main à Jordan Bardella, le dernier interviewé

«Tout ça est du cinéma», assure Jordan Bardella, qui vient tout juste d’arriver sur le plateau de BFMTV. «Lorsqu’on est en réunion entre partis, elle me tutoie et me sourit.»

«Jean-Luc Mélenchon n'est dans aucune réunion du Nouveau Front populaire», assure Marine Tondelier

«Jean-Luc Mélenchon n’est dans aucune réunion du Nouveau Front populaire. Il dit de ne pas s’éliminer pour le poste de premier ministre mais il dit aussi ne pas vouloir s’imposer. Pour moi la question est réglée», tranche Marine Tondelier.

«Je ne vais pas participer au défilé de candidature pour le poste de premier ministre», a-t-elle aussi affirmé.

Questionnée sur une éventuelle coalition avec les macronistes, Marine Tondelier estime être «travaillée» par cette question, «ça n’est pas du tout ce que j’ai envie de faire»

Questionnée par un internaute sur la perspective d’une coalition avec les macronistes en fonction des résultats de dimanche prochain, Marine Tondelier n’a pas répondu clairement. «Je suis travaillée par cette question, ça n’est pas du tout ce que j’ai envie de faire», a-t-elle soupiré.

«Le Nouveau Front populaire est prêt à gouverner», assure Marine Tondelier

«Le Nouveau Front populaire est prêt à gouverner», assure Marine Tondelier. «Je suis dans l’action plutôt que dans la politique-fiction», répond-elle lorsqu’elle est questionnée sur le fonctionnement d’une Assemblée nationale «plurielle».

«Il y a des OQTF exécutées de manière honteuse dans notre pays», estime Marine Tondelier

«Il y a des OQTF exécutées de manière honteuse dans notre pays», estime Marine Tondelier. «Pour des raisons de droit humain il faut parfois ne pas mettre en exécution certaines OQTF», poursuit-elle.

Impôts : «J’estime qu’Emmanuel Macron a été Robin des bois à l’envers», déclare Marine Tondelier

Interrogée sur le point du programme du NFP qui prévoit une augmentation d’impôts pour certaines tranches de la population, Marine Tondelier justifie le risque d’augmentation de la dette par le concept de bonne dette. «On s’est rendu compte qu’on pouvait créer de la dette mais j’aurai aimé qu’on le fasse sur deux bonnes dettes : la justice sociale et de la transition écologique», déclare Marine Tondelier. «J’estime qu’Emmanuel Macron a été Robin des bois à l’envers», a-t-elle détaillé.

Économie : interrogée sur les dépenses publiques, Marine Tondelier veut faire «plus juste»

«Je pense que certains Français payent trop d’impôts et d’autres pas assez», a entamé Marine Tondelier. Interrogée sur les dépenses publiques, Marine Tondelier assure vouloir «faire plus juste».

Sécurité : «Nous n'allons pas désarmer toute la police», assure Marine Tondelier

Interrogée sur la volonté du Nouveau Front populaire de désarmer la police, Marine Tondelier répond : «Il y a des villes où il y a de la vidéosurveillance. La plupart des villes que les Écologistes gèrent décident ou non d’armer leur police municipale. Mais nous n’allons pas désarmer toute la police, notamment la police nationale. Toutefois il faut se questionner sur les armes qu’ils possèdent, notamment les flash-balls».

«Les mineurs isolés dans les grandes villes sont poursuivis la nuit par des militants de l'ultra-droite et sont tabassés», affirme Marine Tondelier

«Les mineurs isolés dans les grandes villes sont poursuivis la nuit par des militants de l’ultra-droite et sont tabassés», affirme Marine Tondelier sur le plateau de BFM TV. «Ce sont les gens du GUD, les amis de Jordan Bardella», a-t-elle lancé.

Immigration : «La priorité de notre gouvernement ne sera pas de faire la chasse aux personnes qui sont arrivées en France pour fuir la misère de leur pays», déclare Marine Tondelier

«Le sujet de l’immigration, le RN le met très en avant pour ne pas avoir à parler du reste», a répondu Marine Tondelier, interrogée sur ce sujet. «Le Medef dit que nous aurons besoin de 3,9 millions d’étrangers pour soutenir l’économie française dans les prochaines années et il me semble qu’ils ne sont pas l’International Communiste», a-t-elle poursuivi.

La représentante du NFP a déclaré ainsi que, «la priorité de notre gouvernement ne sera pas faire de la chasse aux personnes qui sont arrivées en France pour fuir la misère de leurs pays

Les candidats du RN dans les circonscriptions «c’est un calendrier de l’Avent», critique Marine Tondelier

Marine Tondelier est arrivée avec une liste des candidats désinvestis du RN ces derniers jours, comme la candidate Ludivine Daoudi, qui ne s’est pas maintenue au second tour après la diffusion une photo où elle porte une casquette de SS sur ses réseaux sociaux. «La liste des candidats du RN dans les circonscriptions, c’est un calendrier de l’Avent», critique la représentante du NFP.

Clip «No pasaran» : «Si la justice estime devoir se saisir qu'elle le fasse, ce n'est pas à moi de décider», déclare Marine Tondelier

Interrogée sur le clip polémique «No pasaran», Marine Tondelier répond : «Je ne suis pas la porte-parole des rappeurs. Les codes du rap sont cela: c’est violent pour les femmes. Je ne les écoute pas. Si la justice estime devoir se saisir qu’elle le fasse, ce n’est pas à moi de décider».

«Je ne suis pas pour la violence dans la musique ni dans la société», a-t-elle poursuivi. «Nous devons arrêter de faire diversion», s’irrite Marine Tondelier.

Jordan Bardella «ne tiendrait pas 24 heures» comme premier ministre, fustige Marine Tondelier

Marine Tondelier reproche à Jordan Bardella d’avoir refusé de débattre avec elle et d’être plus royaliste que le roi. «Jordan Bardella donne déjà ses conditions pour aller à Matignon, il est royal au bar», fustige Marine Tondelier, qui estime qu’il «ne tiendrait pas 24 heures» en tant que premier ministre. «Les crises, l’angoisse, la peur, c’est ce qui risque de les faire (le RN ndlr) gagner», s’inquiète la représentante du Nouveau Front populaire.

«Nous avons eu beaucoup de moments masculins dans cette campagne», assène Marine Tondelier

Interrogé après Gabriel Attal, Marine Tondelier débute sur BFMTV : «Nous avons eu beaucoup de moments masculins dans cette campagne». 

«Les femmes c’est toutefois 50% de la population. Les personnes qui connaissent particulièrement les problèmes des femmes, ce sont les femmes. Nous ne pouvons plus en 2024 faire des séquences politiques sans les femmes», poursuit-elle.

Interrogé sur ses relations avec Emmanuel Macron, Gabriel Attal répond que ce «sont des élections législatives, les Français votent pour élire des députés pas un président»

«Mon souhait à l’issue de l’élection c’est de mettre en œuvre les mesures que je propose avec Ensemble. En matière d’éducation, de sécurité, de pouvoir d’achat ou de handicap dont on ne parle jamais». Et de préciser : «je veux renforcer l’école inclusive», a pris pour exemple le premier ministre.

Interrogé sur sa relation actuelle avec le président, Gabriel Attal esquive la question. «Ce sont des élections législatives, les Français votent pour élire des députés pas un président», insiste-t-il.

«Nous devrions faire différemment, trouver des nouvelles manières de travailler à l'Assemblée nationale», reconnaît Gabriel Attal

Interrogé sur une possible Assemblée nationale «plurielle» Gabriel Attal répond : «Il y a une forme de nouvelle donne. Nous devrions faire différemment, trouver des nouvelles manières de travailler à l’Assemblée nationale. Je ferai tous les efforts pour que cela fonctionne».

«Je me bats aujourd'hui contre ce risque» de majorité absolue du Rassemblement national, déclare Gabriel Attal

«J’ai alerté sur deux risques majeurs : une majorité absolue dirigée par La France insoumise. Ce risque est écarté. L’autre risque est la majorité absolue dirigée par le Rassemblement national. Ce risque est toujours possible. Je me bats aujourd’hui contre ce risque», déclare Gabriel Attal.

«Je ne suis pas là pour donner des consignes de vote à nos électeurs», a-t-il poursuivi. «On a fait le choix dans un certain nombre de circonscription de faire désister nos candidats afin de ne pas favoriser l’élection d’un député d’extrême-droite».

Interrogé sur sa possible démission après l’élection de dimanche prochain, Gabriel Attal donnera sa réponse le «7 juillet au soir»

«Je me bats pour nos candidats et après je vous rassure vous aurez toutes les réponses me concernant», dit le premier ministre. «Évidemment que les Français sont déboussolés par la situation mais le moyen le plus sûr d’être rassuré c’est d’aller voter pour nos candidats et de faire en sorte qu’il n’y ait pas l’extrême droite».

Assurance chômage : «Je ne pouvais pas publier un décret qui aurait fait entrer en vigueur la réforme», admet Gabriel Attal

«Les Français nous ont envoyé un message clair lors des dernières élections. Je ne pouvais pas publier un décret qui aurait fait entrer en vigueur la réforme de l’assurance chômage. D’ici au 1er août, il y aura des discussions avec les forces politiques de l’Assemblée nationale concernant la poursuite de cette réforme», a déclaré Gabriel Attal.

Énergie : «On est les seuls à dire qu’on veut à la fois investir sur le nucléaire et l’énergie renouvelable», assure Gabriel Attal

«On a obtenu de l’UE de revoir les tarifs de l’électricité qui sera effective en 2026», a promis Gabriel Attal, qui estime que cela va permettre de baisser la facture d’électricité des Français dans les prochains mois.

Pouvoir d’achat : Gabriel Attal veut que les salaires progressent et une «désmicardisation» du pays

«Chez nos voisins, les gens restent moins proches du smic. En France, quand on augmente le SMIC cela coûte très cher à l’employeur. Un employeur qui veut augmenter de 100 euros un salarié au smic, ça lui coûte 500 euros», a pris pour exemple Gabriel Attal. «Je m’engage, dès le prochain budget, de revoir le système de charges des entreprises pour leur permettre d’augmenter les salaires.»

Économie : Gabriel Attal veut défendre «le rêve Français» de devenir propriétaire, en proposant l’exonération des frais de notaire

«Nous, on a une ligne qui est de ne pas augmenter les impôts», a repris Gabriel Attal, interrogé par Nicolas Doze sur le programme économique d’Ensemble. «On a le taux de chômage le plus bas depuis 25 ans», a-t-il rappelé. Je ne compte pas le changer

«Sur l’exonération de frais de notaire jusqu’à 250 000 euros de biens, je la défends car elle est majeure et que le rêve Français c’est de pouvoir devenir propriétaire de son logement», a poursuivi Gabriel Attal, questionné sur les autres mesures du programme.

«Je me bats pour éviter que le Rassemblement national ait une majorité absolue à l'Assemblée nationale», affirme Gabriel Attal

Interrogé sur la dissolution, Gabriel Attal affirme se «battre pour nos candidats pour protéger les Français et éviter que le Rassemblement national ait une majorité absolue à l’Assemblée nationale».

Il a refusé de donner son sentiment concernant la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale le 9 juin dernier.

«On s'est engagés : on ne souhaite pas augmenter les impôts», assène Gabriel Attal

«On s’est engagés : on ne souhaite pas augmenter les impôts», assène Gabriel Attal. «Il n’y aura pas d’augmentation avec les candidats Ensemble», a-t-il poursuivi.

Sécurité : Gabriel Attal veut une comparution immédiate des mineurs «délinquants»

Sur la sécurité, le premier ministre rappelle qu’il souhaite renforcer la responsabilisation des parents concernant la non-assiduité d’un adolescent au collège ou s’ils laissent leur mineur «traîner dehors le soir», détaille Gabriel Attal. «Je propose la création d’une comparution immédiate pour les mineurs», a-t-il poursuivi.

«Quoi qu’il arrive, il n’y aura pas de majorité absolue dirigée par LFI», assure Gabriel Attal

Interrogé sur les 33% de Français qui ont décidé de voter pour le programme du RN, le premier ministre a d’abord rappelé que la gauche n’obtiendrait pas la majorité absolue.

Marine Le Pen dénonce le «parti unique» derrière lequel se sont rangés ses opposants politiques

Invitée du «20 heures», Marine Le Pen se «dit très confiante» d’avoir la majorité absolue dimanche. «Je trouve assez méprisant de les considérer comme des choses, des enfants. Les Français ont en soupé de ne pas être traités comme des adultes responsables», a-t-il dénoncé alors que des désistements transpartisans se sont multipliés ces dernières heures. «On ne peut pas gouverner si on n'a pas la majorité absolue», a-t-elle précisé, fidèle à la position exprimée par Jordan Bardella.

«Les Français ont un vrai désir de changement. Ils ont exprimé ce désir de changement et cette liberté vis-à-vis des appareils lors du premier tour», a-t-elle ajouté. Avant de dénoncer le «parti unique», derrière lequel se sont rangés tous ses opposants, et contre lequel le Rassemblement national et ses alliés se battent.

«Je me dresse contre tous les discours» du Rassemblement national et de l’extrême-gauche, déclare Gabriel Attal

«On voit qu’un certain nombre de propos antisémites et racistes ont été proférés ces dernières semaines. Ce climat est entretenu par les scores du Rassemblement national», déclare Gabriel Attal.

«On a aussi à l’extrême gauche des propos qui remettent l’autorité de notre police par exemple. Moi je me dresse contre tous les discours», poursuit-il.

«Je regrette que ce ne soit pas un débat», entame Gabriel Attal, qui accuse Jordan Bardella de l’avoir refusé

Premier candidat interrogé, le premier ministre a déclaré que le représentant du RN avait refusé le débat initialement prévu sur la BFMTV. «Il est probablement mal à l’aise», a poursuivi Gabriel Attal, qui estime que la découverte de, «photos et d’autres éléments» sur les candidats RN dans certaines circonscriptions avaient pu entraîner cette décision de la part de Jordan Bardella.

Soirée spéciale législatives sur BFMTV : Gabriel Attal est le premier candidat à être interviewé

À quatre jours du second tour des législatives, la chaîne reçoit successivement les représentants des trois blocs. Gabriel Attal est le premier interrogé. Il sera suivi, à 21h30, par Marine Tondelier pour le Nouveau Front populaire, avant un dernier échange, à 22h30, avec Jordan Bardella pour le Rassemblement national.

«Je veux être le premier ministre de tous les Français», déclare Jordan Bardella

«Je veux être le premier ministre de tous les Français», a déclaré Jordan Bardella. «Je me bats pour sauver la France. Il y a une occasion inédite de tourner la page ce dimanche. Je souhaite que le bon sens et la justice revienne à la tête du pays», a-t-il poursuivi sur le plateau de France 2.

«Je n'aurai pas la main qui tremble lorsqu'il s'agira de les sanctionner», affirme Jordan Bardella

Interrogé sur France 2, Jordan Bardella revient sur les dernières polémiques concernant certains candidats du Rassemblement national. «Deux ou trois profils peuvent tenir des propos qui sont contraires à la ligne du parti. Je n’aurai pas la main qui tremble lorsqu’il s’agira de les sanctionner», affirme-t-il.

«Nos candidats ne peuvent pas répondre à toutes les demandes médiatiques», a-t-il poursuivi en répondant à la polémique concernant le refus de certains candidats RN à débattre sur les plateaux de télévision.

Plusieurs milliers de manifestants réunis sur la place de la République

Plusieurs milliers de manifestants sont réunis contre l'«extrême droite» sur la place de la République. Les personnalités de gauche se succèdent sur la scène. De l'historien Patrick Boucheron qui appelle à faire taire les querelles au sein du bloc de gauche à Annie Ernaud qui s'est filmée depuis chez elle pour dénoncer le «retour de l'ordre et de l'entre-soi blancs» en citant Aragon.

Sur scène, Rokhaya Diallo annonce être «fière» d'être woke. Dominique Sopo, président de SOS Racisme, reconnaît que «oui, il peut y avoir du racisme, de l'antisémitisme, de l'homophobie» mais «c'est à gauche que nous avons la solution contre les haines». Enfin, le sociologue Pierre Rosanvallon rappelle qu'il reste «98h avant l'irréversible».

Des manifestants sur la place de la République à Paris, le 3 juillet 2024. Mayeul Aldebert / Le Figaro

Par notre journaliste sur place Mayeul Aldebert

Un candidat RN, «pas facho» car il n'a «pas écrasé» un «curé de couleur», présente ses excuses

Jean-Yves Le Boulanger, candidat RN dans la cinquième circonscription des Côtes-d'Armor (Lannion-Paimpol), qui se défendait d'être «facho» car il n'avait «pas écrasé» un «curé de couleur», a présenté mercredi ses «sincères excuses».

«Je tiens à présenter mes sincères excuses à la suite des propos que j'ai tenus (sur la radio Bretagne 5, NDLR) : ils sont extrêmement maladroits et déplacés», a indiqué le candidat dans un communiqué de presse transmis par la secrétaire départementale du Rassemblement national. «La direction du RN m'a fait part d'une condamnation sans réserve et m'a informé d'une convocation devant la commission nationale des conflits du mouvement. Je me plierai à sa décision et regrette ma déclaration», est-il précisé.

«Ça me fait un peu sourire lorsqu'on me traite de facho», avait déclaré M. Le Boulanger, dans un entretien diffusé sur internet. «Pas plus tard que dimanche, je suis allé à un rassemblement de motards (...) Il y a eu une bénédiction de motards et c'est un curé de couleur qui m'a béni». «Vous voyez donc, je ne l'ai pas écrasé avec ma moto», a ajouté le candidat, qui a récolté 29,1% des suffrages au premier tour des élections législatives.

Un homme placé en garde à vue après l’agression d’une candidate RN en Savoie

Le procureur de Chambéry a annoncé dans un communiqué qu’un homme a été placé en garde à vue pour «menaces de mort réitérées, injures et violences contraventionnelles» après l’agression de Marie Dauchy, candidate Rassemblement national dans la 3e circonscription de Savoie, survenue ce matin sur un marché de la Rochette (Savoie).

L’homme, un commerçant local, s’est présenté de lui-même à la gendarmerie de la Rochette, indique le procureur. Le mis en cause a reconnu avoir tenu des injures publiques auprès de la candidate ainsi que d’avoir «tapé dans les mains de la plaignante» pour faire tomber les tracts qu’elle tenait mais conteste avoir proféré des menaces de mort.

Guyane: Davy Rimane, soutenu par le NFP, seul candidat dans la 2e circonscription

Le député sortant de Guyane Davy Rimane, soutenu par le Nouveau Front populaire, est seul en lice au second tour des législatives dans la deuxième circonscription après le désistement de son adversaire et le rejet d'un recours d'un troisième candidat. Sophie Charles, maire de Saint-Laurent-du-Maroni (sans étiquette) a retiré sa candidature malgré sa qualification au second tour avec environ 25% des voix. Davy Rimane avait obtenu environ 60% mais avec un taux de participation trop faible pour valider son élection au premier tour.

Jean-Philippe Dolor, arrivé troisième avec 8,05%, avait déposé un recours devant le tribunal administratif de Cayenne pour pouvoir concourir au second tour mais ce recours a été rejeté au motif que Jean-Philippe Dolor n'avait pas atteint la barre des 12,5% d'inscrits pour pouvoir se maintenir. Jean-Philippe Dolor a atteint «2,2% des voix du nombre des électeurs inscrits» et ne peut «se maintenir au second tour», a confirmé le tribunal dans son jugement, consulté par l'AFP. «La circonstance que la candidate arrivée en deuxième position à l'issue du premier tour ait annoncé son intention de ne pas se présenter au second tour est sans effet» sur la possibilité de voir sa candidature éliminée être rétablie, ajoute le jugement.

Législatives: «Plus d'un candidat sur quatre du Rassemblement national a tenu des propos racistes, antisémites ou homophobes», dénonce Gabriel Attal

Gabriel Attal était en déplacement à Senlis ce mercredi 3 juillet pour soutenir Eric Woerth, le candidat Renaissance et ancien ministre du Budget qualifié pour le second tour dans la 4e circonscription de l'Oise. Interrogé lors d'un point presse sur le profil de certains candidats du RN, le premier ministre a dénoncé que «plus d'un candidat sur quatre du Rassemblement national a tenu des propos racistes, antisémites ou homophobes.»

Les militants d’une candidate NFP à Bordeaux invités à une balade à vélo

La candidate écologiste Céline Papin, qualifiée au second tour dans la première circonscription de Bordeaux, a invité ses militants à participer à une balade à vélo, à 18 heures, dans le centre de la ville.

Attal, Bardella et Glucksmann sur France 2 mais pas pour un débat

Gabriel Attal, Jordan Bardella, Raphaël Glucksmann et David Lisnard participeront à une émission politique sur France 2 jeudi soir, avant le second tour des législatives, mais pas sous la forme d'un débat, a annoncé la chaîne mercredi. Le premier ministre, le président du Rassemblement national, le député européen Place Publique (pour la coalition Nouveau Front Populaire) et le maire LR de Cannes prendront successivement la parole dans cette émission, «L'Événement», à partir de 20h40.

Ils seront interrogés en direct par Caroline Roux, sans partager le plateau. Ils répondront également aux questions d'experts et journalistes politiques, ainsi qu'aux «questions des Français» posées sur le site et les réseaux sociaux de France Télévisions. «On ne voulait pas faire un énième débat», a affirmé France Télévisions à l'AFP au sujet de ce format, assurant qu'il s'agissait d'un «choix éditorial». Le 13 juin, la chaîne avait pourtant annoncé la tenue jeudi d'un «débat de l'entre-deux-tours».

Il «peut arriver» qu'il y ait «des brebis galeuses» au RN, reconnaît Jordan Bardella

Invité sur France Bleu, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, est revenu sur certaines candidatures problématiques au sein du parti à la flamme. Des « brebis galeuses » investies aux législatives par le RN, « il peut arriver qu'il y en ait », reconnaît-il. « Effectivement, j'ai souhaité retirer l'investiture à des gens dont je n'avais pas connaissance », affirme-t-il.

En Dordogne, une candidate NFP va porter plainte contre son adversaire RN

Christelle Druillole, candidate du Nouveau Front populaire en Dordogne, a annoncé ce matin sur France Bleu Périgord qu’elle comptait porter plainte contre Florence Joubert, candidate du Rassemblement national pour injures et diffamation.

« Madame Joubert distribue un tract où elle indique qu'il faut faire barrage à la dangereuse union d'extrême gauche (…) qui défend le pire : appel à la violence, à la haine de la police, des Juifs, complaisance avec les terroristes du Hamas… », a-t-elle notamment affirmé à l’antenne. Avant de poursuivre : « Je m'en vais porter plainte de ce pas au commissariat, vos propos sont honteux ».

Une candidate du RN annonce avoir été violemment agressée sur un marché

Marie Dauchy, candidate du Rassemblement national dans la 3e circonscription de Savoie, a annoncé sur X avoir été violemment agressée ce matin sur un marché à La Rochette, sans donner davantage de précisions. La députée au Parlement européen a décidé de suspendre sa campagne.

Darmanin ne votera «jamais pour le RN, ni pour LFI»

Gérald Darmanin, arrivé en tête du premier tour dans sa circonscription du Nordne «votera jamais pour le RN, ni pour LFI», a affirmé mercredi son entourage à l'AFP.

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, quitte le Palais de l'Élysée après la réunion hebdomadaire du cabinet, à Paris, le 3 juillet 2024. Benoit Tessier / REUTERS

Le ministre de l'Intérieur, qui affrontera au second tour un candidat RN, après le désistement d'une candidate membre du parti antispéciste REV, associé à LFI, «réaffirme sa position de combat contre les extrêmes quels qu'ils soient», a-t-on poursuivi, ajoutant qu'il ne «souhait(ait) aucun accord avec l'extrême gauche, qui est anti-police, ni avec l'extrême droite».

«Il n’y aura pas de coalition avec LFI», assure l’entourage d’Emmanuel Macron

Emmanuel Macron a assuré ce matin au Conseil des ministres qu’il ne gouvernerait pas avec La France insoumise en cas d’hypothétique coalition formée face au Rassemblement national, une idée caressée à la fois dans son camp et à gauche.

«Il n’y aura pas de coalition avec La France insoumise, abonde l’entourage du chef de l’État auprès du Figaro. De la même façon que nous disons que pas une voix ne doit aller au RN, il n’est pas question que LFI participe à un gouvernement.»

Louis Hausalter

Alexis Corbière annonce qu’il siégera parmi les députés du NFP s’il est élu

Le député sortant de Seine-Saint-Denis n’a pourtant pas obtenu le soutien de son parti La France Insoumise, et donc l’investiture sous l’étiquette du Nouveau Front populaire.

«Les mensonges et les manœuvres électorales pour tromper les électrices et électeurs, ça suffit ! Élu, je siégerai parmi les députés du NFP. Voici le Cerfa de ma candidature déposée en préfecture du 93», a-t-il écrit sur X en réponse à une rumeur laissant croire que les bulletins à son nom ne seraient pas comptabilisés dimanche.

Confidences du père d'Emmanuel Macron sur la dissolution: «Ça n'a pas été évoqué en Conseil des ministres», réagit Prisca Thévenot

La Réunion : tous les candidats RN qualifiés au second tour, du jamais vu sur l'île

Le Rassemblement national a qualifié tous ses candidats pour le second tour dans les sept circonscriptions de La Réunion, du jamais vu dans l'histoire de ce département français de l'océan Indien, le plus peuplé des territoires ultramarins.

«Nous sommes à La Réunion, il y a des dépressions tropicales qui arrivent vite», ironise Joseph Rivière, le candidat Rassemblement national en ballottage favorable dans la troisième circonscription.

Même si dans six des sept circonscriptions de l'île, la gauche est arrivée en tête du scrutin, le RN est parvenu à rassembler 81.220 voix sur l'ensemble de l'île. Au premier tour des législatives de 2022, le parti de droite nationaliste avait alors totalisé 19.748 voix et avait vu tous ses candidats éliminés.

«Coup d’État administratif» : «On savait que Marine Le Pen mentait, on sait maintenant qu'elle manipule l’information», déclare Prisca Thévenot

«On savait que Marine Le Pen mentait, on sait maintenant qu'elle manipule l’information», a tancé la porte-parole du gouvernement en réaction aux propos de Marine Le Pen, qui accusait hier Emmanuel Macron de «coup d'État administratif», en procédant à plusieurs nominations aux postes clés de l’État lors du Conseil des ministres.

«Qu’il y ait des nominations en Conseil des ministres, ce n’est pas nouveau», a balayé Prisca Thévenot.

«On n'a pas besoin d'être grossier», estime Prisca Thevenot au sujet du rap anti-RN

«On n'a pas besoin d'être grossier, vulgaire, de pointer du doigt des femmes parce que femmes, pour combattre les idées du Rassemblement national», a estimé la porte-parole du gouvernement à propos du morceau de rap anti-RN No pasarán.

Le compte-rendu du Conseil des ministres commence

Suivez en direct le dernier Conseil des ministres du gouvernement de Gabriel Attal avant le second tour des élections législatives en cliquant sur ce lien.

Le coup de bluff d'un candidat soutenu par le RN pour imposer une triangulaire

C'est une séquence digne de la série Baron Noir. Au soir du premier tour des élections législativesla 5e circonscription du Maine-et-Loire compte trois candidats au deuxième tour : Denis Masseglia, de la majorité présidentielle, est arrivé en tête avec 32,74%, suivi par Gilles Bourdouleix, maire de Cholet soutenu par le Rassemblement national avec 28,19% des votes, et France Moreau, candidate du Nouveau Front populaire (NFP), avec 25,43% des suffrages. À la clôture du dépôt des candidatures, mardi 2 juillet à 18 heures, ils sont toujours trois sur la ligne de départ.

Les consignes du NFP dans la plupart des circonscriptions étaient pourtant claires : les candidats arrivés en troisième position devaient se désister si un candidat du RN se trouvait en bonne posture. Dans la 5e circonscription du Maine-et-Loire, c'était sans compter le coup de bluff du maire de Cholet, soutenu par le RN, qui a annoncé se retirer... avant de déposer sa candidature en dernière minute.

«Se faire exclure des LR par Éric Ciotti, c’est quasiment honorifique», ironise Marine Tondelier

«Se faire exclure des LR par Éric Ciotti, c'est quasiment honorifique», a ironisé sur X la secrétaire nationale d’EELV après que le président contesté des Républicains a annoncé, ce mercredi matin, vouloir engager une procédure d’exclusion à l’encontre de Xavier Bertrand.

Visualisez la recomposition politique en cartes

Le Rassemblement national et ses alliés sont arrivés en tête dans 297 circonscriptions sur 577 dimanche, contre 110 en 2022 et 20 en 2017.

Le Nouveau Front populaire et ses partenaires ont obtenu 191 premières places, un nombre quasiment stable à celui de 2022 (194).

Le bloc macroniste est passé à 65 «pole positions» au premier tour, contre 204 il y a deux ans et 551 il y a sept ans.

Lire notre analyse accompagnée d’infographies | Les cartes du scrutin qui redessine la politique française

Une vingtaine de candidats RN annulent leur présence aux débats organisés par France Bleu

Selon France Bleu, une vingtaine de candidats du Rassemblement national qualifiés au second tour des élections législatives «ont annulé leur présence aux débats proposés par différentes rédactions de France Bleu».

«Certains de ces candidats ont même annulé après avoir pourtant donné leur accord. Selon le comptage de France Bleu, au moins 23 candidats RN sont concernés», ajoute le site internet du réseau des radios locales publiques françaises.

De son côté, le parti présidé par Jordan Bardella assure qu’aucune directive n’a été donnée aux candidats.

De quel bloc êtes-vous le plus proche? Pouvoir d'achat, immigration, retraites, école, santé... Les programmes passés au crible

Pouvoir d'achat, salaires, immigration, retraites, éducation... À quelques jours du second tour des législatives, après un premier tour marqué par la domination du Rassemblement national (RN) et de ses alliés (33,15% des voix), par la puissance du Nouveau Front populaire (NFP, 27,99%) et par l'affaissement du camp Macron (20,76%), la rédaction du Figaro a analysé les principales mesures proposées.

Lire notre article | Législatives : de quel bloc êtes-vous le plus proche ? Pouvoir d'achat, immigration, retraites, école, santé... Les programmes passés au crible

DÉCRYPTAGE - Autorité, laïcité… Pourquoi les profs sont plus nombreux que jamais à voter RN

Une enquête menée par Ipsos en partenariat avec le Cevipof de Sciences Po et Le Monde indique qu'un enseignant sur cinq avait l'intention de voter pour le Rassemblement national au premier tour des législatives. C'est presque autant que lors de l'élection présidentielle de 2022, mais six fois plus qu'en 2012, où seuls 3% des professeurs assuraient se diriger vers la droite nationaliste.

Comment expliquer la droitisation de ce bastion historique de la gauche?

Lire notre article | Autorité, laïcité… Pourquoi les profs sont plus nombreux que jamais à voter RN

«On a perdu un trimestre de croissance» à cause de l’instabilité politique, lance le patron de la CPME

«Dans un environnement instable, peu lisible, un entrepreneur se met en mode pause», explique ce mercredi sur BFM Business François Asselin, président de la CPME. Pour le représentant des petites et moyennes entreprises, avec la dissolution de l’Assemblée et ses répercussions, «on a perdu un trimestre de croissance qu’on ne rattrapera pas, je ne pense pas».

«Avant de se jeter à l'eau, les entrepreneurs font d'abord attention à leur avenir proche», souligne François Asselin, pour expliquer la période d'attentisme qui touche l'Hexagone. Dans le détail, le représentant des petites et moyennes entreprises trouve «effrayant le programme économique du Nouveau Front populaire». «Le Rassemblement national a lui aussi un programme économique perfectible», pointe François Asselin.

Lire notre article | «On a perdu un trimestre de croissance» à cause de l'instabilité politique, estime le patron de la CPME

François Asselin, président de la CPME. Jean-Christophe Marmara / Le Figaro

Pour Attal, le pouvoir ira soit à l'extrême droite, soit «au Parlement»

Gabriel Attal le 30 juin 2024. Yara Nardi / REUTERS

Gabriel Attal a estimé mercredi qu'à l'issue des élections législatives, le pouvoir sera «soit entre les mains d'un gouvernement d'extrême droite», soit «au Parlement», expliquant se «battre pour ce deuxième scénario», sans pour autant évoquer une «coalition». «Aujourd'hui, il y a un bloc en situation d'avoir une majorité absolue à l'Assemblée nationale, c'est l'extrême droite. Ni LFI, ni le Nouveau Front populaire, ni nos candidats ne sont en capacité de former seuls une majorité absolue à l'Assemblée nationale», a reconnu le premier ministre sur France Inter.

«À l’issue de ce deuxième tour, soit le pouvoir sera entre les mains d'un gouvernement d'extrême droite, soit le pouvoir sera au Parlement. Moi je me bats pour ce deuxième scénario» a expliqué Gabriel Attal. «Et je me bats pour que dans ce deuxième scénario les candidats de la coalition présidentielle soient suffisamment présents dans cette Assemblée nationale», a-t-il développé.

«Il y a un certain nombre de partis, c'est le cas du Nouveau Front populaire, qui souhaitent augmenter les impôts dès cet été. Ce n'est pas notre cas», a insisté Gabriel Attal. «Je n’ai pas parlé de coalition. Je ne vais pas imposer aux Français une coalition qu'ils n'ont pas choisie», a également déclaré le premier ministre, alors que cette idée circule comme alternative à un gouvernement RN, sur fond de nombreux désistements réciproques de candidats de la coalition présidentielle et du Nouveau Front populaire pour «faire barrage» au parti d'extrême droite et à ses alliés.

Sandrine Rousseau écarte une participation à une grande coalition

«Je ne suis pas prête à changer notre programme. J’ai été élue avec l’étiquette Nouveau Front populaire. [...] Nous avons un programme qui permet d’agir sur les racines du Rassemblement national, sur le sentiment de relégation, d’abandon de la République. [...] Je ne veux pas trahir les électeurs. [Participer à un gouvernement avec Jean-Luc Mélenchon d’un côté et Gérald Darmanin de l’autre] n’aurait pas de sens», a déclaré la députée La France insoumise Sandrine Rousseau sur France 2.

Hier, la secrétaire nationale d’EELV Marine Tondelier a affirmé qu’elle ne fermait pas la porte à une grande coalition.

«Éric Ciotti n’est même pas capable de réunir un bureau politique qui ne le mettrait pas dehors», tacle Estrosi

Invité au micro de Sud Radio, Christian Estrosi a réagi en direct à l’annonce d’Éric Ciotti d’engager une procédure d’exclusion des LR contre Xavier Bertrand. «Monsieur Ciotti, chez moi, on l’appelle Ramirez, le personnage de Papy fait de la résistance», s’est amusé le maire de Nice.

«Éric Ciotti n’est même pas capable de réunir un bureau politique qui ne le mettrait pas dehors», a-t-il ajouté, tout en dénonçant une nouvelle fois son alliance avec le RN. Là-bas, «il entrera dans la compétition de celui qui sera le plus violent», selon Christian Estrosi.

Pour Christian Estrosi, Marine Le Pen «est prête à un coup d’État pour s’emparer des pleins pouvoirs»

D’après Christian Estrosi, ce n’est pas Emmanuel Macron qui s’apprête à faire un «coup d’État administratif» comme le prétend Marine Le Pen, mais bien la leader du RN. «Elle dit “le coup d’État administratif”, ça veut dire que derrière, il peut y avoir un coup d’État institutionnel et constitutionnel. On sait que pour mettre en œuvre le programme du RN sur l’immigration, Marine Le Pen devra supprimer le Conseil constitutionnel», détaille le maire de Nice au micro de Sud Radio.

Le vice-président du parti Horizons poursuit en rappelant que le Conseil constitutionnel avait en effet «rejeté près de 30% des mesures de la loi immigration» sous le gouvernement macroniste. «Marine Le Pen est prête à tout pour s’emparer des pleins pouvoirs par tous les moyens», dénonce-t-il.

La justice saisie après les propos «racistes» d'un député RN de l'Yonne

Le procureur de la République a été saisi, ce mercredi, après des propos jugés «racistes» du député Rassemblement national sortant de l'Yonne, Daniel Grenon, qui a estimé que les Maghrébins «n'ont pas leur place dans les hauts lieux».

«Des Maghrébins sont arrivés au pouvoir en 2016, ces gens-là n'ont pas leur place dans les hauts lieux», a déclaré Daniel Grenon, en tête au premier tour des législatives, avec 40,4 % des voix, dans la 2e circonscription de l'Yonne.

Ces propos, prononcés lors d'un débat organisé par le quotidien local L'Yonne républicaine, «sont clairement racistes», a réagi le premier secrétaire de la fédération du Parti socialiste de l'Yonne, Mani Cambefort, qui a décidé de saisir la justice. Les déclarations de M. Grenon «tombent sous le coup de la loi, a-t-il ajouté sur X. J'ai donc saisi le procureur de la République».

Dans un communiqué, Daniel Grenon a assuré que cette citation était «erronée» et ne reflétait «en rien [sa] pensée ni [ses] paroles».

François Hollande favorable à la représentation proportionnelle

«J’ai longtemps été très réservé parce que je craignais que l’introduction d’un scrutin proportionnel puisse rendre les assemblées ingouvernables. Je pense aujourd’hui [...] [que] la représentation proportionnelle [pourrait] être la loi commune», a déclaré sur Franceinfo François Hollande, ex-président de la République et qualifié au second tour des élections législatives en Corrèze.

Quatre désistements RN, dont un face à la philippiste Naïma Moutchou

Face au scénario jusque-là probable d'une majorité absolue pour le Rassemblement national et ses alliés à l'Assemblée nationale, 210 prétendants de gauche ou du camp présidentiel, qualifiés pour le second tour, ont annoncé les uns après les autres leurs désistements. Un «front républicain» qui pourrait bel et bien limiter l'assise parlementaire du mouvement nationaliste.

Alors que Jordan Bardella a renvoyé dos à dos lundi sur TF1 Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon, qui auraient scellé ensemble une «alliance du déshonneur», le président du RN fait du Nouveau Front populaire (NFP) son «principal adversaire» quelques jours après la dissolution.

C'est dans ce contexte que quatre candidats du parti à la flamme se sont retirés dans des conditions très aléatoires, permettant de limiter la victoire de la gauche dans leur circonscription. Au profit de la droite ou du bloc central.

«Pourquoi il la ramène encore?»: Xavier Bertrand répond à Éric Ciotti qui veut l’exclure de LR

«Il est au RN, Éric Ciotti, je crois que c’est clair pour tout le monde. On sait pourquoi il est parti au RN. Parce qu'il pensait avoir un poste de ministre. Voiture, gyrophares, c'est ça le rêve de sa vie. Alors de quoi il se mêle, pourquoi il la ramène encore?», a répondu sur BFMTV Xavier Bertrand après qu’Éric Ciotti a annoncé, sur France 2, qu’il allait «engager la procédure d’exclusion» des LR du président de la région Hauts-de-France.

«Il est en service commandé pour Marine Le Pen, pour essayer de créer le trouble», a-t-il ajouté.

Les candidats du camp présidentiel qui ne se désistent pas ne seront pas exclus, affirme Attal

En dépit de quelque 80 retraits issus de leurs rangs, certains candidats du camp Macron ne se sont pas désistés face à la gauche et au RN, en raison de considérations locales ou du profil de leurs concurrents Insoumis.

C'est le cas de la députée sortante des Bouches-du-Rhône, Anne-Laurence Petel, qui a terminé troisième derrière le candidat LR-RN et celui de l'alliance de gauche. Le schéma est similaire dans le Val-d'Oise et dans le Lot, où deux députées macronistes sortantes, Émilie Chandler et Huguette Tiegna, comptent bien aller jusqu'au bout.

Interrogé à leur sujet, le premier ministre Gabriel Attal a affirmé sur France Inter que ces derniers ne seront pas exclus. «Il y a quelques candidats qui pensent qu'en se maintenant, ils réduisent le risque d'une victoire du Rassemblement national», a-t-il justifié.

Éric Ciotti souhaite engager une procédure d’exclusion des LR contre Xavier Bertrand

Invité de France 2 ce mercredi, Éric Ciotti a annoncé qu’il allait «engager la procédure d’exclusion des Républicains» de Xavier Bertrand. En cause, la décision du président LR du conseil régional des Hauts-de-France de soutenir au second tour le candidat communiste Sébastien Jumel en Seine-Maritime.

Décrié au sein de son parti depuis son ralliement à Jordan Bardella, le Niçois estime qu’il détient toujours, en ses qualités de «président des Républicains», le «pouvoir disciplinaire» nécessaire à une telle exclusion.

Éric Ciotti. Stephanie Lecocq / REUTERS

Après les élections, Édouard Philippe entend reconstruire «la droite et le centre»

Édouard Philippe le 20 juin 2024. Stephanie Lecocq / REUTERS

Avec la dissolution, Emmanuel Macron «a mis un terme à la majorité présidentielle», a déclaré Édouard Philippe sur TF1. C’est pourquoi l’ancien premier ministre entend reconstruire «la droite et le centre». «Il y a des compétences et des talents, mais il faut écouter les Français et se réorganiser. Je le ferai après le second tour car il faut préparer le pays», a détaillé le maire du Havre.

Toujours après le 7 juillet, l’édile a de nouveau formulé sa volonté de constituer une «Assemblée plurielle» pour une nouvelle «majorité parlementaire», allant «de la droite conservatrice aux sociaux-démocrates». Ce qui comprend le Parti socialiste et les Écologistes, mais pas les communistes. Édouard Philippe a toutefois annoncé vouloir voter pour le candidat communiste dimanche. «Je préfère un élu que je connais avec qui je travaille, même avec des différences, et qui relève d'une exigence démocratique, plutôt que pour le RN», a-t-il insisté.

Édouard Philippe s’est par ailleurs exprimé sur les désistements de plusieurs de ses candidats Horizons dans certaines circonscriptions, alors qu’il avait appelé à faire barrage au RN, mais à ne pas voter LFI. «Je ne leur mets pas le pistolet sur la tempe. Ils ont fait un choix qu’ils assument. Je ne crois pas qu’ils aient formulé d’appel au vote», a commenté l’ex chef du gouvernement.

Ce dernier a en effet réitéré son opposition au parti de Jean-Luc Mélenchon qu’il dit avoir «vu s’accommoder avec des propos antisémites» et entretenir une «brutalisation de la vie publique et politique». Pour Édouard Philippe, les députés LFI pratiquent un «non-respect des exigences démocratiques et républicaines».

«S'ils ont menti, ils seront écartés», affirme Louis Aliot au sujet des candidats RN «problématiques»

Interrogé sur le choix du Rassemblement national d’avoir investi aux élections législatives des candidats «problématiques», le vice-président du parti et maire de Perpignan a assuré sur Franceinfo que «[ceux qui] ont menti seront écartés».

Dernière affaire en date: la révélation, mardi, par la presse locale, du passé d’Annie Bell, septuagénaire qualifiée au second tour en Mayenne, condamnée à de la prison ferme en 1995 pour une prise d'otage à main armée dans une mairie du département.

«Les candidats RN n’ont qu’un mot à la bouche: le racisme», déclare Sandrine Rousseau

«Le Rassemblement national a une histoire et est un parti d’extrême droite. Le RN, si vous écoutez les candidats, dès qu’ils sortent des éléments de langage, ils n’ont qu’un mot à la bouche: le racisme et la discrimination», a affirmé sur France 2 la député EELV Sandrine Rousseau.

Une dizaine de macronistes refusent de se désister

Une vague inédite de désistements déferle depuis quelques jours sur le pays. Depuis le résultat des élections législatives anticipées, plaçant le Rassemblement national (RN) en tête du scrutin au niveau national, plus de 210 candidats qualifiés au deuxième tour dans des triangulaires ou quadrangulaires ont finalement renoncé à maintenir leur candidature.

La raison? Des consignes nationales venant du Nouveau Front populaire comme du camp macroniste pour se «désister» en faveur des candidats du camp «républicain» mieux placés pour battre les prétendants investis par le RN.

Largement suivie, par quelque 80 candidats de la coalition Macron, cette consigne n'a pas été respectée par une dizaine de candidats macronistes, dont huit de Renaissance. Arrivés en troisième position, ceux-ci ont décidé de se maintenir. Et sont parfois accusés par la gauche de faire le jeu du RN.

INFO LE FIGARO - Tenant d'une ligne «ni-RN ni-LFI», Édouard Philippe votera PCF face à une lepéniste au Havre

La règle d'Édouard Philippe, ni Rassemblement national (RN), ni La France insoumise (LFI), épargne les communistes. Dimanche, pour le second tour des élections législatives, le maire du Havre votera pour son opposant local Jean-Paul Lecoq, député communiste sortant, arrivé en tête au premier tour (42,82% des voix) face à la candidate du RN, Isabelle Le Coz (31,32%), dans la 8e circonscription de Seine-Maritime.

Pour l’ex-premier ministre, une partie de la gauche, comme la droite libérale et conservatrice anti-RN, doivent bénéficier d'un signal d'ouverture envoyé par le «bloc central». Mais pas les Insoumis, une différence avec la ligne de Gabriel Attal. Ce dernier a jugé prioritaire de lutter contre le projet «funeste du RN», afin de l'«empêcher» d'obtenir une majorité à l'Assemblée nationale.

Lire notre article | Législatives : tenant d'une ligne «ni-RN ni-LFI», Édouard Philippe votera PCF face à une lepéniste au Havre

Les Français de l’étranger votent ce mercredi à partir de midi

Le portail de vote par internet pour les Français de l’étranger pour le second tour des élections législatives ouvre ce mercredi, à partir de midi.

Un Conseil des ministres scruté de près, une vague de nominations attendue

Une salve de nominations aux postes clés de l’État est prévue en Conseil des ministres, probablement dès ce mercredi. Les patrons de la police et de la gendarmerie doivent aussi être remplacés car ils partent à la retraite et ont été maintenus en fonction jusqu'à la fin des Jeux olympiques.

Pour Marine Le Pen, qui a accusé hier Emmanuel Macron de «coup d’État administratif», «l'objectif» de telles nominations dans la précipitation serait «d'empêcher Jordan Bardella de gouverner le pays comme il le souhaite», si le RN remportait la majorité dimanche au second tour des législatives.

Conseil des ministres au Palais de l'Élysée en juillet 2022 (image d’illustration). François Bouchon / Le Figaro

Dernier Conseil des ministres du gouvernement Attal, ce mercredi à 10 heures

Le président de la République réunit le Conseil des ministres à l'Élysée ce mercredi 3 juillet à 10 heures. Il s’agit du dernier du gouvernement de Gabriel Attal.

Il sera comme, chaque semaine, suivi d'un compte rendu de la porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot.

Bienvenue dans ce direct

Bonjour, bienvenue dans ce nouveau direct consacré aux élections législatives.

Vous pouvez retrouver tous nos articles consacrés à ce scrutin en cliquant sur ce lien.

Les publications apparaîtront ici

À retenir

- Il y avait plus de 4000 candidats avant le premier tour. Ils seront encore un peu plus de 1100 dimanche pour le second tour. Dans le camp présidentiel comme dans celui du Nouveau Front populaire, les 48 dernières heures ont été consacrées à l'épineuse question des désistements, les deux camps ayant promis de retirer leurs candidats dans les circonscriptions ou le Rassemblement national avait une chance sérieuse de l'emporter.
Marine Le Pen, qui avait accusé mardi Emmanuel Macron de préparer «un coup d'État administratif» par une série de nominations, a «une très mauvaise compréhension de ce qui se passe en Conseil des ministres», a ironisé mercredi la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot.
- Une démarche qui a drastiquement fait chuter le nombre de triangulaires: environ une centaine, contre 311 possibles à la sortie des urnes dimanche dernier.
- Dans un entretien au Figaro, le président du RN Jordan Bardella a vu dans ces désistements une «coalition Macron-Mélenchon pour paralyser le pays». Il appelle les Républicains «au courage et à l'intérêt national», se disant «prêt à la main tendue» pour «élargir (s)a majorité».
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Législatives 2024 : Jordan Bardella reconnaît des «erreurs de casting» sur des candidats RN

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1776 commentaires
  • Achim DUBELE

    le

    Je pense que la décision de Bardela est tout à fait sage à vouloir, ce que d'aucuns pourront appeler une "épuration en interne", mettre à exécution, si ce n'est déjà fait et les faits en cause avérés l'interdiction de siéger parmi eux à l'Assemblée nationale à sa réouverture le 07 07 2024 prochain "les 5 candidats convoqués devant la commission des conflits" pour propos inadmissibles en désaccord complet avec la ligne politique du RN. Elle montre la haute stature d'homme d'État dont il saura faire preuve si les résultats du 2e tour le confirmant il se trouve être appelé à devenir le 1er ministre de la France à l'issue dimanche soir des Législatives 2024. Balayant ainsi toutes les fausses rumeurs et autres qui mettent par trop en doute toute capacité qu'il aurait a exercer les fonctions de 1er ministre de la France en raison de son âge, au fait aussi qu'il appartient à un parti qui n'a jamais été au pouvoir, dont aucun de ses membres n'est encore arrivé à une fonction aussi élevée que celle-là au sein de l'État. Et de surcroît se trouvant le chef d'un parti affublé par ses plus farouches détracteurs des plus calomnieux qualificatifs malgré des transformations radicalement opposées qui ont été opérées ces dernières années et au regard des comportements douteux qu'il a pu avoir tout au long de son histoire depuis sa fondation par J-M Lepen.

  • dutch

    le

    Douteux ça ?! On ne peut VRAIMENT plus rigoler ! Les attaques incessantes sur le RN le rendent sympathique. Surtout que ça a donné l’occasion à la direction de se faire mousser en se montrant plus blanc que blancs (oh pardon !). !,

  • Elsa

    le

    Quel peintre !
    Il vaut pas un pichet de cidre le gamin.

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