«Il n’a plus d’allégeance à Macron» : mis en difficulté, Édouard Philippe obligé d’accélérer pour se sauver
DÉCRYPTAGE - Après l’échec du camp présidentiel au premier tour des législatives, l’ex-premier ministre n’a pas l’assurance de garder un groupe Horizons à l’Assemblée. Agacé par cette dissolution, il se démarque par sa ligne ni-RN ni-LFI et se dit «prêt» à «reconstruire» la droite et le centre.
Les chiffres tombent les uns après les autres, et ils ne sont pas rassurants. Ce dimanche soir, dans son bureau de l’hôtel de ville du Havre (Seine-Maritime), Édouard Philippe découvre que ses 82 candidats aux élections législatives n’échappent pas à l’échec du camp présidentiel, qui n’obtient que 20,76 % des voix. Son proche Laurent Marcangeli, chef de file des députés sortants d’Horizons, est devancé par le Rassemblement national (RN) dans sa circonscription d’Ajaccio.
Un peu plus tard, à l’heure des remontées des grandes villes, il apprend que Pierre-Yves Bournazel, qu’il est allé soutenir à Paris, est battu par l’Insoumis Aymeric Caron. Comme lui, plusieurs candidats sont éliminés et d’autres en ballottage défavorable, quand certains parviennent à se hisser en tête grâce à leur implantation.
Dans une courte allocution, depuis sa mairie havraise, Édouard Philippe acte l’issue de ce premier tour : « La majorité sortante ne sera pas reconduite. La décision de dissoudre l’Assemblée nationale…
lexo1000
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Il a voté Communiste alors arrêtez de le faire passer pour un rempart à la gauche svp
Digiteye
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Et pourquoi pas un ticket Roussel / Philippe?
Digiteye
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Avec la non élection de Fabien Roussel il peut se présenter au poste de secrétaire général !