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Guillaume Tabard : cette transformation du Rassemblement National qu’Emmanuel Macron n’a pas su voir

Marine Le Pen vote au premier tour des législatives à Hénin-Beaumont, le 30 juin 2024.
Marine Le Pen vote au premier tour des législatives à Hénin-Beaumont, le 30 juin 2024. FRANCOIS LO PRESTI / AFP

CONTRE-POINT - Les résultats du premier tour des législatives montrent que le Rassemblement National a radicalement changé, dans sa géographie et dans sa sociologie.

Maigre consolation pour Emmanuel Macron. Sa dissolution a provoqué un sursaut civique chez les Français qui n’avaient jamais été aussi nombreux à voter aux législatives depuis 1997. Mais ce sursaut s’est fait contre lui.

Au soir de ce premier tour, le bilan du macronisme, c’est donc l’affaissement de ce grand courant central qu’il était fier d’avoir imposé il y a sept ans. Cette force nouvelle, majoritaire en 2017, encore dominante en 2022, est reléguée en troisième position. Dans un très grand nombre de circonscriptions, elle en est réduite à se demander à qui faire barrage ou qui faire élire dimanche prochain. Amer dilemme.

Deux «extrêmes»

Plus fondamentalement encore, le macronisme, dans son projet fondateur, se voulait porteur de réconciliation entre les Français, d’apaisement de la société et de dépassement des clivages, à commencer par le vieux clivage gauche-droite dans lequel le chef de l’État voyait, et non sans fondement, une source de blocage du pays. Quel paysage que celui de la France de cet…

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402 commentaires
  • Montecristo le retour

    le

    Macron restera dans l’histoire comme le président qui aura réussi à ruiner et diviser la France et à faire exploser jusqu’à son propre parti, bravo l’artiste !

  • PADA37

    le

    L'arrivée d'un nouveau dans le fond de commerce Le Pen, n'est pas à l'origine d'un renouveau. En refusant de voir les problèmes des français, immigration non réglementée, sécurité et pouvoir d'achat, Macron n'a pas donné le choix au Français.
    Édouard Philippe a trop attendu pour se démarquer.
    Il avait la confiance.

  • Vale

    le

    Les régimes totalitaires au siecle précédent avaient une réthorique logique: gouvernement prolétaire, petit peuple au pouvoir etc. Ce n’est même plus le cas de nos jours: du vernis, de la critique, autorité ou chaos.

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