Les cartes du scrutin qui redessine la politique française
INFOGRAPHIES - Le parti lepéniste est passé de 20 premières places en 2017 à 110 en 2022 et à 297 dimanche, tandis que le bloc macroniste est passé symétriquement de 451 à 204, puis à 65 «pole positions». Le NFP a fait élire 32 des siens au premier tour.
C’est mardi à 18 heures que seront connues les affiches de second tour dans les 501 circonscriptions restant à pourvoir. Avant les retraits annoncés par le Nouveau Front populaire et Ensemble, 190 duels sont prévus, dont la moitié opposant le RN à la gauche, environ un quart le RN à Ensemble, et le dernier quart le NFP à Ensemble. Le RN est arrivé en tête dans deux tiers de ses duels avec la gauche et dans tous ses duels sauf un avec Ensemble.
306 triangulaires sont possibles, dont 161 où le RN s’est classé premier contre 79 pour le NFP, 51 pour Ensemble et 10 pour LR. À l’arrivée, il devrait en rester moins de la moitié. Il y aura enfin des quadrangulaires dans 5 circonscriptions.
Le RN en tête dans 297 circonscriptions
En 2017, au lendemain de l’élection d’Emmanuel Macron, le Rassemblement national était arrivé en tête dans 20 circonscriptions seulement. Cinq ans plus tard, il avait décroché 110 premières places. Ce dimanche, c’est dans 297 circonscriptions qu’il est en « pole position », soit plus de la moitié d’entre elles…
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Ludo1404
le
Au moins avec LFI, on aura pas de surprises car ils ont déjà entamé le programme haineux et destructeur. Avec le RN on a encore de l'espoir !
Aragorn ( ex bosport75 )
le
Ces « cartes » ne représentent pas grand chose car elles surreprésentent les zones vides d’habitants.
Patin-couffin
le
Les négociations entre les partis nous ramènent à la Quatrième République, où les partis s'entendent au détriment des électeurs.
Le peuple vote, mais les résultats sont ignorés et on passe directement au second tour ! C'est ce qu'on appelle le régime des partis. Comme le disait De Gaulle en 1958, la « pagaille » vient principalement du fait que le gouvernement, pris au piège entre les oppositions de droite et de gauche, tente de s'appuyer sur une « troisième force » centriste. « Le régime des partis se montre hors d’état d’assurer la conduite des affaires ».