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Quatre personnes en garde à vue après l’agression de l’équipe de Prisca Thevenot, la porte-parole du gouvernement

Le parquet de Nanterre a ouvert une enquête notamment pour «violences commises en réunion sur un élu public». Parmi les gardés à vue figurent trois mineurs. Un militant a été blessé lors d’une opération de collage électoral.

À quatre jours du second tour des législatives, la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot et son équipe ont été victimes mercredi soir d’«une agression lors d'une opération de collage d'affiches électorales», à Meudon-la-forêt, dans les Hauts-de-Seine.

La ministre se trouvait alors avec sa suppléante Virginie Lanlo et deux militants. Ils réalisaient un tour des panneaux électoraux de la commune pour coller des affiches lorsqu’ils ont rencontré «un petit groupe de jeunes», qui étaient «en train de dégrader des affiches», a-t-elle précisé à nos confrères du Parisien . L’équipe lui a alors signalé que ces dégradations étaient interdites, ce qui a fait sortir les intéressés de leurs gonds. «Ils s'en prennent immédiatement à l'un de mes militants, blessant au passage Virginie».

Un militant souffre d’une fracture à la mâchoire

«Les forces de l'ordre sont intervenues rapidement», a précisé l’entourage de la ministre. Prisca Thevenot, candidate à sa réélection dans la 8e circonscription des Hauts-de-Seine, n'a pas été touchée. Mais Virginie Lanlo a été blessée au bras, tandis que l’un des militants souffre d’une fracture à la mâchoire. Ils ont été transportés à l'hôpital Percy, à Clamart.

La ministre a porté plainte au commissariat de la ville, tandis que le parquet de Nanterre a ouvert une enquête notamment pour «violences commises en réunion sur un élu public». Quatre personnes, dont trois mineurs, ont été arrêtées et placées en garde à vue, nous précise le parquet de Nanterre. Ils se trouvent toujours entre les mains des policiers ce jeudi matin.

La ministre «continuera sa campagne sur le terrain comme prévu jusqu'à vendredi soir», a tenu à faire savoir son équipe. Dans la soirée, le Premier ministre a condamné l'attaque. «La violence et les intimidations n'ont pas leur place dans notre démocratie. Elles n'ont pas leur place dans notre République», a martelé Gabriel Attal, qui a affiché sa «pleine solidarité à la candidate, à ses équipes.»

«Profondément choqué par l'agression subie par Prisca Thevenot et sa suppléante à Meudon. La violence n'a pas sa place dans notre démocratie», a également réagi sur X le ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné, lui-même candidat dans ce département. «Soutien à Prisca Thevenot et Virginie Lanlo agressées ce soir à Meudon-la-Forêt, tous mes vœux de prompt rétablissement....et de succès dimanche», a écrit sur le même réseau social le patron des sénateurs centristes Hervé Marseille, élu des Hauts-de-Seine.

Quatre personnes en garde à vue après l’agression de l’équipe de Prisca Thevenot, la porte-parole du gouvernement

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781 commentaires
  • ARIK

    le

    Les ministres ne sont ils pas toujours accompagnés d'officiers de sécurité ?

  • Bob44

    le

    Mme Thévenot a une très jolie carnation de fille des îles, j'ai donc du mal à comprendre que cette agression ne soit pas dénoncée comme ayant un caractère raciste. Nous cacherait-on quelque chose ?

  • integra

    le

    Quelle énergie déployée par la justice, pour cette personne. Et pour tous les candidats RN agressés, tabassés, des arrestations ont-elles eu lieu ? Et les a-t-on cherché, au fait, les responsables ?

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