Résultats des législatives : Wauquiez élu haut la main au second tour en Haute-Loire
L’ex-président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez retrouve son siège en Haute-Loire, après un duel largement reporté face au Rassemblement national.
Laurent Wauquiez peut souffler. Malgré la forte poussée du RN en Haute-Loire, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes est élu député, sept ans après avoir quitté la circonscription pour respecter la loi sur le non-cumul des mandats. Il a remporté le second tour face au candidat du RN Alexandre Heuzey, en réunissant 60% des suffrages, selon des résultats partiels.
L'ancien président des Républicains (2017-2019) s’est présenté à nouveau dans son fief, convaincu que son avenir politique se jouera dans une Assemblée nationale transformée en cœur névralgique des décisions politiques en France.
Discrétion
Toutefois, la campagne de l’ancien maire du Puy-en-Velay n’a pas été un long fleuve tranquille. Sa candidature fut d’abord une bonne surprise pour les cadres et les militants LR : en difficulté et divisé, le parti avait peut-être (re)trouvé un chef pour mener la bataille des législatives. Mais il est finalement resté très discret, se focalisant sur sa campagne locale face à un RN de plus en plus menaçant dans sa circonscription.
Au soir du premier tour, il avait devancé de justesse le RN et aurait du se retrouver dans une triangulaire avec la candidate écologiste Celline Gacon, sous l’étiquette du Nouveau Front populaire. Mais cette dernière, conformément aux consignes nationales de son parti, s’est désistée pour faire barrage au RN. Elle n'a toutefois pas appelé à voter pour Laurent Wauquiez, lui demandant de se « distinguer par rapport aux positions de l'extrême-droite ».
Elu grâce à son implantation locale, mais aussi certainement grâce aux voix de la gauche, Laurent Wauquiez rejoint un groupe LR «canal historique» amaigri. Reste à savoir s’il cherchera à prendre sa présidence, pour jouer un rôle clef dans la recomposition politique qui vient.
Mychkine
le
3 ans de chienlit parlementaire ça laisse largement le temps pour reconstruire un grand parti établi sur la base d'un programme clair sur l'immigration, la sécurité, le budget, la fiscalité des entreprises et les aides sociales en accord avec les valeurs d'une droite sociale et conservatrice.
A condition de faire table rase des désaccords passés pour accueillir toute les bonnes volontés qui placent le bien du pays avant leurs intérêts personnels.
On peut toujours rêver ;-)
Anonyme
le
Wauquiez ne peut ignorer qu'il s'en est sorti en bonne partie avec les voix de gauche. Les désistements auront permis à LR de maintenir leurs positions mais cela ne doit pas cacher leur absence de ligne, qui se traduit par la baisse continue de leur pourcentage de voix à chaque scrutin. N'occultons pas non plus que les divergences de ligne sont craintes entre Bertrand ou Pradie et un Wauquiez, un Bellamy ou un Aubert.
Panacheblanc
le
La droite la plus bête du monde ! C’était le moment de sortir du radeau de la méduse et voilà que ce monsieur refuse toute coalition . Lamentable