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Avant le verdict du second tour, Éric Ciotti joue son va-tout en bousculant la droite

Le président des Républicains, Éric Ciotti, le 30 juin à NIce à l'annonce des résultats du 1er tour des législatives.
Le président des Républicains, Éric Ciotti, le 30 juin à NIce à l'annonce des résultats du 1er tour des législatives. VALERY HACHE / AFP

RÉCIT - Soutien au RN en Corrèze, exclusion de Xavier Bertrand… Dans la dernière ligne droite de la campagne, le député sortant des Alpes-Maritimes pose des marqueurs pour l’après.

Éric Ciotti aura joué son va-tout jusqu’au bout. Pour les uns, il aura déshonoré Les Républicains en osant une alliance avec le Rassemblement national. Pour les autres, il aura ouvert le chemin d’une « clarification » vers l’union des droites. En attendant le verdict du second tour dimanche, le président-candidat s’applique à poursuivre méthodiquement une stratégie bâtie sur trois axes : déstabiliser les LR lancés contre lui, user des prérogatives de sa présidence LR et cultiver son image d’élu prêt à tendre la main, même si certains LR ont promis de lui faire « rendre gorge ».

Quand il s’invite en Corrèze, dans la bataille de la 1re circonscription où l’ancien président socialiste François Hollande espère fêter son retour au Parlement, Éric Ciotti n’hésite pas à bousculer le député LR sortant, Francis Dubois. Le régional de l’étape s’est qualifié au second tour en 2022 avec 53,8 % des voix et s’estime le plus légitime aujourd’hui à droite pour briguer un nouveau mandat. Dimanche…

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107 commentaires
  • Nemo

    le

    Beau pari électoral M. Ciotti. Un pari, ça se perd parfois.

  • Tatouzou

    le

    Ciotti ne vise pas seulement à conserver son siège de député. Il vise la mairie de Nice qu'il espère ravir à Estrosi grâce au soutien du RN pour qui ce serait un gain substantiel

  • Tatouzou

    le

    Ciotti a compris que les barons de LR ne l'aiment pas et qu'ils attendent les résultats des législatives pour se rallier soit au RN soit au bloc central si c'est leur intérêt personnel. Dans tous les cas ils affirmeront se dévouer dans l'intérêt du pays, mais en fait ils pensent surtout à leurs carrières, au élections municipales, départementales et régionales à venir et à la présidentielle de 2027.
    Pour maintenir leurs implantations locales, ils savent qu'ils ont besoin de la bienveillance des centristes, très opposés au RN. Bertrand, Muselier, Moudenc et beaucoup d'autres savent qu'ils doivent leur présidence de région ou leur mairie au soutien au deuxième tour des centristes et de la gauche. Ils doivent donc avancer masqués.
    Les municipales à Nice, qui verront s'opposer Estrosi et Ciotti, seront décisives pour l'avenir de LR à l'horizon 2027.

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