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Habitat dégradé : comment Toulouse devient le laboratoire pour la sauvegarde des cœurs de ville anciens

Le site patrimonial remarquable de Toulouse, qui s'étend sur 256 hectares, sera l'un des plus vastes de France.
Le site patrimonial remarquable de Toulouse, qui s'étend sur 256 hectares, sera l'un des plus vastes de France. saiko3p / Adobe Stock

Un effondrement et plusieurs évacuations : en l'espace de quelques jours à peine, Toulouse s'est retrouvée, courant mars, au centre de l'attention médiatique. Après Marseille, Bordeaux ou Lille, la Ville rose incarne ainsi à son tour la question des centres-villes anciens dégradés. Mais la municipalité entend réagir.

Effondrement d'immeuble, évacuations... les événements survenus à Toulouse en mars dernier ont coïncidé avec la fin de l'examen au Parlement du projet de loi sur l'habitat dégradé, dont la mairie a immédiatement salué la publication, et dont elle prévoit de mettre en œuvre certaines mesures, comme le nouveau diagnostic structurel. Elle le fera en parallèle au déploiement du plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV) du cœur historique de la ville. « Soit les 256 hectares du site patrimonial remarquable (SPR) qui avait été défini en 1986, sans que les conditions de sa sauvegarde ne soient jamais arrêtées », précise Annette Laigneau, adjointe au maire de Toulouse en charge de l'urbanisme. Elles se trouvent désormais en passe de l'être, le conseil municipal et celui de la métropole ayant validé le PSMV de ce site, qui devrait pouvoir entrer en vigueur début 2025, après sa présentation lors de l'enquête publique. « L'élaboration du plan s'est étalée sur une dizaine d'années, poursuit…

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