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«Mais que va-t-il se passer après?»: Dominique Reynié, les tourments tristes d’un politologue

Dominique Reynié. Paul DELORT/Le Figaro

PORTRAIT - Professeur à Sciences Po et directeur général de la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol), celui qui analyse la vie publique française depuis des années ne cache pas une forme de désarroi face à la situation politique née après la dissolution du 9 juin.

«Quand on décrit et que l’on essaye de comprendre un sujet d’intérêt qui est devenu un sujet de préoccupation, cela trouble le cœur et pas simplement l’esprit. Cela préoccupe. La politique, c’est un objet passionnant, mais c’est aussi un objet dramatique, grave.»

«Ça trouble le cœur et pas simplement l’esprit»… La formule résume bien les sentiments mêlés qui traversent Dominique Reynié. On rencontre le politologue, dont les Français ont l’habitude d’entendre les analyses dans les médias, dans son petit bureau de la Fondapol, ce think-tank libéral dont il est le directeur général depuis 2008. Et, à quelques jours d’un second tour des législatives dont l’issue a rarement été aussi incertaine, ce professeur à Sciences Po le reconnaît sans peine. Lui qui a coutume d’analyser les ressorts de la politique française depuis plus de trente ans a été bousculé, troublé par la situation politique issue de la dissolution annoncée le 9 juin dernier par Emmanuel Macron. Et, il ne le cache pas, envahi aussi…

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74 commentaires
  • Darchenne

    le

    Excellent article. L'incompréhension et d'inquiétude sont largement partagées, et on apprécie qu'un expert en fasse l'aveu. Au passage, intéressant de découvrir le profil atypique de M. Reynié.

  • l'oeil13

    le

    Quand toute sa vie intellectuelle a été construite sur des idées enseignées à base de données utopiques, le réveil à la réalité semble irréel.
    La grotte de Platon..

  • Danton 2

    le

    Pompidou tenait la Maison. Il tenait la France, son armée, ses finances, son Industrie, l’Education, … Macron ne tient rien. Pompidou regardait le Peuple. Macron se regarde lui. C’est une catastrophe.

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