Le parquet de Manhattan s'est dit ouvert mardi à un report du prononcé de la peine prévue le 11 juillet au lendemain de la décision de la Cour suprême américaine.
Le refus de la Cour à un avocat de Californie, voulant déposer la formule «Trump trop petit», confirme le droit d'une personne vivante sur l'utilisation de son nom.
Une polémique avait éclaté en 2023 sur de possibles conflits d'intérêts de la plus haute juridiction américaine sur le droit à l'avortement ou encore le port des armes.
Même si les neuf juges devaient décider que l’ancien président peut faire l'objet de poursuites pénales, le calendrier de leur décision risque de retarder l'ouverture de procès qui menacent Trump avant la présidentielle.
Favori du Super Tuesday, dans lequel quinze États votent, le candidat républicain a vu sa disqualification dans le Colorado annulée par la plus haute juridiction américaine.
Les neuf juges de la plus haute instance judiciaire américaine décideront, quelques mois avant la présidentielle, si l’ancien président peut être poursuivi pour avoir tenté d’inverser illégalement le résultat du scrutin de 2020.
L'ex-président, accusé d’être impliqué dans l’assaut du Capitole en 2021, demande l'annulation de la décision de la justice du Colorado, qui a ordonné son retrait des bulletins de vote dans cet État de l'ouest des États-Unis.
Un juge fédéral avait émis une injonction préliminaire en 2022 qui suspendait la loi de cet État, arguant qu'elle mettait les médecins dans une position délicate.
FIGAROVOX/TRIBUNE - La Cour suprême du Colorado a déclaré inéligible Donald Trump pour avoir incité à l’insurrection du Capitole en 2021. Le chroniqueur Eliott Mamane dénonce une manipulation de la justice à des fins politiques d’autant plus dangereuse qu’elle nourrit le complotisme.
CHRONIQUE - Alors que la France s’inspire du modèle conçu pour favoriser les minorités, celui-ci est désormais rejeté par une majorité d’Américains ainsi que par la Cour suprême.
TRIBUNE - Aux États-Unis, la décision de la Cour suprême interdisant la discrimination positive ne remettra nullement en cause l’utilisation de critères ethniques dans la sélection à l’université, explique le professeur de science politique à l’université du Québec à Montréal.
TRIBUNE - En mettant un terme, jeudi 29 juin, aux programmes de discrimination positive à l’université, la plus haute juridiction s’est attaquée à un système qui ne résolvait en rien les inégalités sociales, analyse le philosophe*. Il serait toutefois illusoire de voir dans cette décision un retour de la méritocratie dans l’accès à l’éducation, explique-t-il.
La photographe remporte son combat contre la fondation Andy Warhol et touchera bien des droits d'auteur pour la transformation de son cliché de Prince par le peintre, icône du Pop Art.
L'arrêt de la haute Cour porte sur une loi adoptée en 2018 en Californie. Le texte interdit de vendre des cochons élevés dans des espaces trop confinés.
La Cour suprême des États-Unis offre un répit temporaire aux défenseurs du droit à l'avortement en décidant de maintenir pour l'instant l'accès à une pilule abortive.
Le dossier porte sur une loi adoptée en 2021 par la Virginie-Occidentale qui interdit aux élèves définis comme des «mâles» sur la base de leur «biologie à la naissance» de rejoindre les compétitions féminines.
La course à la Maison Blanche et au Congrès américain pourraient se trouver bouleversées si les neuf juges décidaient de laisser les législateurs des 50 États organiser à leur guise ces scrutins fédéraux.
La Cour suprême américaine, pourtant dominée par des juges conservateurs, a prononcé un jugement allant dans ce sens, après avoir initialement suspendu ce processus au début du mois de novembre.
La juridiction semble prête à effectuer un demi-tour historique, comme elle l'a fait en juin en annulant son arrêt «Roe v. Wade», qui garantissait depuis un demi-siècle le droit des Américaines à avorter.
FIGAROVOX/TRIBUNE - Le 28 septembre, le Conseil d’État a validé une circulaire permettant aux enfants transgenres d'utiliser leur nom d'usage à l'école. L'avocat s'inquiète d'une confusion entre «État de droit et propagande, acte de juger et béatification du progressisme», pour suivre l'air du temps.
ENTRETIEN - La politisation de la Cour suprême fait débat aux États-Unis depuis l'abrogation de l'arrêt Roe vs Wade en juin dernier. Pour le journaliste américain, cette dynamique est pourtant visible depuis les années 1960, et il faut espérer que les récentes décisions y mettent un terme.
La proposition de loi votée mardi 19 juillet a reçu le soutien de 257 élus. Un vote qui reste conditionnel jusqu'à sa discussion au Sénat en fin de semaine.
L'officier a ironisé sur le tweet de la première dame américaine déplorant la perte d'un droit pour les «femmes» à la suite du décret de la Cour suprême sur l'IVG.
Les neuf juges pourraient décider à la rentrée de donner davantage de pouvoirs aux législatures d'État pour réguler les élections, y compris fédérales. La gauche dénonce «une menace pour la démocratie».
Quelques jours après la décision de la Cour Suprême d'abroger le droit à l'avortement, cette petite fille a dû se rendre dans un État voisin du sien pour subir une interruption de grossesse.
Après avoir renforcé le droit à porter des armes et après avoir remis en cause le droit d'avorter, la Cour suprême a fortement limité jeudi les moyens dont dispose l'État fédéral pour lutter contre les gaz à effet de serre.
Joyce DiDonato, Stephanie Blythe, Joélle Harvey ou encore Jamie Barton expriment leur profond désaccord avec la suppression de l'arrêt qui protégeait le droit à l'avortement aux États-Unis.
Pour marquer sa désapprobation à la révocation du droit à l'avortement par la Cour suprême, Billie Joe Armstrong a annoncé, en plein concert, sa volonté d'aller vivre au Royaume-Uni.
FIGAROVOX/TRIBUNE - Pour le professeur de droit constitutionnel, en revenant sur l'arrêt Roe v. Wade, la Cour suprême n'a fait qu'affirmer la neutralité de la constitution américaine sur la question de l'avortement. Ce faisant, elle a renoncé à faire jouer aux juges un rôle politique, estime-t-il.
Après le renversement de Roe v. Wade, la Cour suprême à majorité conservatrice pourrait vouloir continuer de «corriger les erreurs» des décisions progressistes précédentes.
ENTRETIEN - Le spécialiste de la civilisation américaine Lauric Henneton analyse les conséquences politiques de la décision de la Cour suprême, qui laisse à chaque État la liberté de légiférer sur la question de l'avortement.
FIGAROVOX/ENTRETIEN - L'arrêt Roe v. Wade de 1973, qui avait affirmé le droit à l'avortement jusqu'à la 28e semaine de grossesse, soit 7 mois, reposait sur un socle juridique fragile. Et un renversement de jurisprudence de la Cour était craint de longue date par les «pro-choice», explique l'universitaire Wanda Mastor.
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