Après les fusées, l’Europe confrontée à la crise des satellites
DÉCRYPTAGE - Ariane 6 est enfin prête à décoller, mettant fin à la crise des lanceurs. Mais Airbus Space et TAS, leaders des satellites de télécoms, sont en difficulté. Une recomposition de la filière semble inéluctable.
Compte à rebours enclenché pour Ariane 6. Sauf aléa de dernière minute, le successeur de la fusée européenne Ariane 5 doit décoller, le 9 juillet, depuis Kourou en Guyane, pour réaliser son premier vol inaugural. À son bord, un lot de 16 petits satellites, dont deux appartenant à la Nasa.
L’Agence spatiale européenne, autorité de qualification de la fusée, le Centre national d’études spatiales (Cnes), responsable du nouveau pas de tir et Ariane Group, le constructeur d’Ariane 6, sont confiants. « La dernière campagne d’essais s’est très bien passée. Nous n’avons pas d’inquiétude particulière même si, pour un premier vol, une part de risque est là », a expliqué Philippe Baptiste, président du Cnes. Il rappelle que 47 % des vols inauguraux se soldent par un échec, à l’instar de celui de la fusée japonaise H3, qui a explosé en vol en mars 2023.
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Si le vol d’Ariane 6 est un succès, l’Europe retrouvera un accès autonome à l’espace dont elle est privée depuis un peu plus d’un an avec le tir…
biton2
le
Bref E Musk est un "business manager"... et nos brillants écoliers (de grandes écoles) Européens ne sont que managers sans trop savoir ni de quoi, ni pourquoi!
anonyme
le
Eumetsat est largement subventionné par des fonds Européens, arrêtons de subventionner cet organisme. Les européens vont payer deux fois . Une première fois pour subventionner le spatial Européen et une deuxième fois pour au final utiliser des lanceurs américains. Encore un scandale.
dutch
le
La France aurait pu faire cavalier seul, mais on a préféré embarquer du monde ...