Bercy veut doper les achats auprès des start-up
DÉCRYPTAGE - L’exécutif dévoile un plan pour doubler le volume des commandes publiques et privées d’ici à 2027.
Moins de subventions, plus de contrats. Cette ritournelle commence à avoir des allures de supplique dans la French Tech. Malgré dix ans d’existence, l’écosystème tricolore des start-up peine encore à s’installer dans l’esprit des grands acheteurs publics ou privés lorsqu’il s’agit de se fournir en produits et services. Les solutions des start-up ne représentent ainsi que 2,4 % du volume des achats réalisés par les administrations publiques et entre 0,1 et 0,5 % chez les grandes entreprises, selon les chiffres de Bercy.
Trop peu pour espérer lutter à armes égales avec les start-up chinoises ou américaines, dont le marché intérieur est bien plus large et/ou moins fragmenté que l’Europe. «La meilleure source de financement pour une start-up, ce ne sont ni les subventions, ni les investisseurs, mais bien les contrats», confirme Rachel Delacour, serial-entrepreneur et fondatrice de la start-up Sweep. Le sujet ne date pas d’hier. Ces dix dernières années, plusieurs initiatives, comme celle de…
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