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Sarkozy veut passer à «une politique de civilisation»

(AFP)

Lors de son traditionnel discours de vœux pour la nouvelle année, le chef de l'Etat est revenu sur ses sept mois à l'Elysée.

Ce sont des vœux en forme de bilan. « Je veux adresser un message d'espoir et de vie. Il n'y a pas de fatalité, nous pouvons par l'effort de tous bâtir une société plus ouverte », a dit Nicolas Sarkozy en guise de préambule lors de son allocution de vœux aux Français.

Le chef de l'Etat est très vite revenu sur les réformes mises en place depuis son accession à la présidence. «Vous m'avez confié une tache immense, je sais combien est grande votre attente d'un changement profond de la société». Le gouvernement a cherché en 2007 à gérer « l'urgence ». Et de citer une liste de chantiers auxquels le gouvernement s'est attaqué ces derniers mois : « l'urgence de dépasser les clivages partisans, l'urgence du choc fiscal, l'urgence de réformer les universités, les régimes spéciaux, l'urgence du service minimum, l'urgence du traité simplifié pour l'Europe, l'urgence de se remettre à parler avec tous » et ce afin « de rendre la fierté d'être Français »

Dénonçant une politique qui s'est trop longtemps intéressée à la gestion des problèmes et pas assez à leurs causes réelles, Nicolas Sarkozy a annoncé vouloir passer désormais à une « politique de civilisation » plus proches des préoccupations des Français.

«Nous ne résoudrons rien si nous ne bâtissons pas l'école et la ville du 21e siècle» ou «si nous ne retrouvons pas le goût de l'aventure et du risque», a-t-il lancé, avant de conclure en souhaitant que «la France incarne la renaissance du vieux monde».

Sarkozy veut passer à «une politique de civilisation»

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6 commentaires
  • Greg expat

    le

    Gout de l'aventure et du risque: Voila un programme qui merite d'etre approfondit. Au dela des plaintes des uns et des autres ..... voila peut etre enfin une direction que les Francais peuvent "re-apprendre". Le gout de l'effort et du risque. Je risque, je gagne, je perd, mais meme si je perd je reste quelqu'un car j'ai pris des risques. Voila une revolution pour nous Francais

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