Agression de Prisca Thevenot: un mineur et un jeune majeur mis en examen
Une information judiciaire a été ouverte. Le majeur a été placé en détention provisoire, tandis que le mineur va être placé en centre éducatif fermé.
Un jeune majeur et un mineur mis en cause dans l'agression mercredi à Meudon (Hauts-de-Seine) de la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot et de son équipe ont été mis en examen vendredi soir, a indiqué le parquet de Nanterre.
Déjà connus de la justice
«Le majeur a été placé en détention provisoire et le mineur sous contrôle judiciaire assorti d'une obligation de placement en centre éducatif fermé», a ajouté le ministère public. Les deux personnes déférées ont été mises en examen pour «violences commises sur un élu, avec ou sans arme» s'agissant de Prisca Thevenot ou de sa suppléante Virginie Lanlo, et «violences en réunion avec arme» sur un militant. Né en 2004, le jeune homme majeur mis en cause a été condamné deux fois, l'une pour trafic de stupéfiants, l'autre pour conduite sans permis et recel. Le plus jeune, né en 2007, a «été jugé à deux reprises pour un vol en réunion et un port d'arme, et fait l'objet d'une mesure éducative judiciaire», selon un communiqué du parquet diffusé vendredi.
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L'avocat du jeune majeur, Me Ilyacine Maallaoui, a souligné samedi auprès de l'AFP que son «client reconnaît une part de responsabilité dans ces violences. L'instruction débute et permettra de mettre en exergue clairement la responsabilité ainsi que les rôles de chacun des protagonistes». «La question est de savoir si la détention provisoire est l'ultima ratio nécessaire afin de préserver les avancées de cette information judiciaire, je ne le pense pas», a-t-il ajouté en indiquant vouloir faire appel de ce placement en détention provisoire. Les gardes à vue de deux autres mineurs interpellés mercredi avaient été levées en l'absence de charges suffisantes contre eux à ce stade.
51 agressions physiques durant la campagne
Prisca Thevenot, candidate aux élections législatives dans les Hauts-de-Seine, et Virginie Lanlo ont été victimes mercredi avec leur équipe d'une agression lors d'une opération de collage d'affiches. Elles ont été prises à partie par une vingtaine de personnes.
La ministre n'a pas été touchée, mais sa collaboratrice et un militant ont été blessés et transportés à l'hôpital. L'hospitalisation de ce dernier est «toujours en cours», précise le parquet dans un communiqué publié vendredi, qui détaille que son incapacité totale de travail (ITT) «est pour l'heure évaluée à 30 jours». Quant à Virginie Lanlo, elle a pour l'instant une ITT de 5 jours en raison des violences subies et son véhicule a subi des dégradations.
L'agression de la porte-parole du gouvernement et de son équipe a choqué la classe politique, à quelques jours du second tour des élections législatives anticipées. Les derniers jours de la campagne, achevée vendredi soir, ont été marqués par une multiplication des accrochages verbaux mais aussi physiques. Cinquante et un candidats, suppléants ou militants ont été «agressés physiquement» ces derniers jours en France, avait indiqué vendredi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
delta 62
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Dans la vie REELLE, ça se passe trop souvent comme ça et Mme Thevenot va peut être ENFIN en prendre conscience.
Bon, mais revenons aux choses sérieuses et a la construction du barrage.
Vivaldi2020
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Cette petite Prisca semble prête à tout pour sauver son siège.
MswRedStar
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Personne ne précise si les agresseurs collaient des affiches pour le RN ou pour le NFP.