Marine Le Pen peut-elle parler de «coup d’État administratif» ?
LA VÉRIFICATION - L’élue nationaliste s’est fondée «sur des rumeurs» pour alléguer qu’Emmanuel Macron veut «empêcher le RN de gouverner» en nommant des hauts fonctionnaires qui lui seraient acquis.
«Nous l'appelons à garder son sang-froid et à lire la Constitution», a lancé Prisca Thévenot ce mercredi à la sortie du conseil des ministres. Marine Le Pen, hier, avait assuré qu’Emmanuel Macron veut, «même si le peuple s'exprime en envoyant une majorité de députés RN, [...] empêcher le RN de gouverner». Comment ? Via un «coup d’État administratif», qu’elle a dénoncé sur France Inter ce mardi. «Le président de la République envisagerait demain, c'est-à-dire à quatre jours du second tour, de nommer le directeur général de la police nationale, alors qu'il devait rester jusqu'à la fin des JO et le directeur de la gendarmerie nationale et des dizaines de préfets, et toute une série de gens dont l'objectif serait de bloquer, d'empêcher en réalité Jordan Bardella de gouverner le pays».
Disons-le d’emblée…
Dzsinghiz Khan
le
Cde n'est pas les coups abjects qui manquent coté l'Elysées !
Anonyme
le
Bardela pourra révoquer ces fonctionnaires de la dernière heure.
dufesner
le
elle sait ce qui l'attend : les gauchisants ont tous bien bétonné leur position depuis quarante ans dans toutes les administrations et n'ont pas du tout envie qu'on remette leur privilèges en cause.