Acheter une voiture électrique, une fausse bonne affaire ?
LE + ÉCO - Développée à marche forcée en Europe, la voiture électrique n'est pas encore plébiscitée par les Français, en particulier pour son prix. Le Figaro a enquêté sur son véritable coût.
Amis automobilistes, vous avez encore le choix, mais plus pour très longtemps. Dans un peu plus de dix ans, les constructeurs ne seront plus autorisés à vendre de véhicules thermiques neufs sur le Vieux continent. Le Parlement européen a acté cette interdiction il y a deux ans pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, et malgré les réserves de l'Allemagne, le projet devrait bien aboutir dans le temps imparti. L'enjeu est immense, tant sur le plan industriel que politique. Outre la conversion des chaînes de valeur et l'installation d'une infrastructure ad hoc, il reste également à convaincre les Européens, dans la décennie qui vient, de la pertinence de la mobilité électrique.
Pour l’heure, le Vieux-continent ne semble pas pressé de sauter le pas. En mars, les immatriculations électriques ont enregistré un recul de 11,3 % à l'échelle du continent par rapport à la même période l’an passé. La part de marché du tout-électrique, qui avait atteint 14,6 % sur la totalité de l'année 2023, n'excède plus 13 %. Les Français, en particulier, sont récalcitrants. Une enquête de l'Ifop révélait récemment que seuls 27% des Français comptent acheter un véhicule de ce type dans les prochaines années. Ils étaient 49% en 2010 selon la même source. Cette perte d'engouement s'explique, selon les sondeurs, par trois raisons qui ne surprendront personne : un coût d'achat et de fonctionnement trop élevé, une autonomie toujours jugée insuffisante et le manque de bornes de recharge qui complique la vie des automobilistes. « Les consommateurs raisonnent selon une équation bénéfice-coût-contraintes. Or, aujourd'hui, l'incertitude pèse dans les intentions d'achat puisque le consommateur ne sait pas exactement combien lui coûtera l'utilisation de son véhicule et quels seront les désagréments d’usage », explique Pierre Gerfaux, responsable du secteur automobile chez Publicis Sapient. Au-delà de toute considération écologique, les Français ont-ils raison de croire que le véhicule électrique coûte beaucoup plus cher que son équivalent thermique ? Le Figaro a mené l'enquête.
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Patin-couffin
le
Pourquoi ne pas parler d'un autre probleme constaté ces dernieres annees, les incendies de véhicules électriques. Sur l'A75, entre la sortie du Tunnel du Pas de l'Escalette et l'entrée du plateau du Larzac jusqu'à la sortie de la Cavalerie, il y a 30 km, et l'on compte dans le sens indiqué, 24 traces d'incendie sur la zone d'arrêt d'urgence (le 18 avril) où des véhicules ont totalement brûlé Ce qui est tout simplement hallucinant sur seulement 30 kilomètres !
Ce phenomene a t'il eté constaté ailleurs sur d'autres portions d'autoroutes ?
Ylian Amarre
le
La seule vraie information dans cet article, c'est la nouvelle taxe carbone européenne qui pourrait à elle seule faire bondir le coût du litre d'essence et de diesel de 25% dès son entrée en application en 2027.
Tout est fait pour obliger les gens à acheter ces voitures dont ils ne veulent pas
L'électrique est trop cher, on augmente le thermique
Vous ne voulezpas de vehicule électrique, alors prenez ca dans le pif !
CA VA ETRE CENSURE
le
Mettre l'accent sur les petites citadines: Pas malin du tout car on roule très peu avec et il faudra attendre 10 ans pour amortir la différence de prix. D'ici là, l'électricité aura doublé car l'état n'aura plus de taxe sur les carburants pour arroser le social et la batterie sera fichue. Moi, je reste au carburant