Publicité
Réservé aux abonnés

À la veille des élections, test réussi pour la dette française sur les marchés

Ministère de l'Économie et des Finances, à Paris.
Ministère de l'Économie et des Finances, à Paris. HJBC - stock.adobe.com

L'État français a levé jeudi 10,5 milliards d'euros, le montant maximal visé.

Soulagement à Bercy. Malgré le tumulte provoqué par les élections législatives anticipées, la France attire toujours les investisseurs. L'Agence France Trésor, chargée de placer la dette de l'État sur les marchés, a émis jeudi 10,5 milliards d'euros d'obligations à 10, 30 et 40 ans, et les investisseurs ont répondu présent. La demande a été plus de deux fois supérieure au montant de la dette proposé. Une proportion en ligne avec des précédents emprunts. Les taux proposés ont cependant légèrement augmenté : l'État a par exemple emprunté 3,6 milliards d'euros à rembourser dans 10 ans (OAT à 10 ans), le titre de référence pour la France, à 3,23 %. Lors du dernier emprunt à cette échéance, en mai, le taux était de 3,03 %. « Le rendement attire toujours les investisseurs, c'est une donnée qui ne change pas », explique François Rimeu, stratégiste senior chez Crédit mutuel AM.

C'est la deuxième fois en deux semaines que la France parvient à placer des obligations avec succès. Le 21 juin, une…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 38% à découvrir.

Vente Flash

1€ par mois pendant 3 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ? Connectez-vous

À la veille des élections, test réussi pour la dette française sur les marchés

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
74 commentaires
  • Opinionator

    le

    Ca couvre juste les AME pour les migrants.

  • 3545138 (profil non modéré)

    le

    La France a une dette qui ne sera jamais remboursée sauf si on applique les idées de Sandrine ROUSSEAU : piquer l'épargne des Français . Chiche !

  • anonyme

    le

    Malgré notre dette abyssale, les marchés continuent à prêter car ils savent que l'épargne française est facilement mobilisable. Demander à Sandrine Rousseau, elle va vous expliquer.

À lire aussi