Publicité

Olivier Rigoni: «Le fleet management revient à 15 euros par mois»

Olivier Rigoni, dirigeant fondateur du cabinet conseil Cogecar. Collection Personnelle

Le consultant, dirigeant fondateur du cabinet conseil Cogecar, alerte les entreprises sur les faux pas à éviter quand elles décident d’externaliser la gestion de leur flotte.

«Avant l’externalisation, l’entreprise doit de mener un véritable audit et réaliser un état des lieux complet pour identifier les personnes et les procédures», recommande Olivier Rigoni. Observateur privilégié du marché des flottes, le consultant met en garde les entreprises qui souhaitent se désengager de la gestion de flotte pour la confier à un prestataire extérieur. Pour la réussite du projet, ce dernier doit être structuré et disposer d’un système informatique performant.

Visibilité maximale

L’entreprise doit garder le contrôle et un cahier des charges détaillé doit structurer la mission du fleet manager. «La visibilité doit être maximale, insiste Olivier Rigoni. La présence d’un système d’information puissant et fiable est indispensable. L’entreprise doit disposer d’un extranet pour accéder à l’information à l’instant T.»

Le gestionnaire de flotte facture ses services au mois ou au trimestre et au véhicule. Avec des camionnettes plus faciles à gérer, la facture est plus légère. A contrario, plus la grille d’attribution des véhicules est complexe, plus la note est salée. «Le prix moyen atteint 15 euros par mois et par véhicule», précise Olivier Rigoni.

Avec la fin des véhicules thermiques programmés pour 2035, le déploiement de la loi d’orientation des mobilités, l’extension des zones à faibles émissions, les entreprises se posent beaucoup de questions

Olivier Rigoni

Si les bénéfices sont en général au rendez-vous, certains projets d’externalisation n’ont pas apporté de gains significatifs. Lorsqu’une entreprise a déjà réalisé un travail d’optimisation sur le long terme, le prestataire va avoir du mal à aller beaucoup plus loin. La concurrence entre loueurs jouant à plein avant l’externalisation, elle continuera à le faire après. En revanche, le fleet manager peut se distinguer par le conseil et par le partage des bonnes pratiques. Avec lui, les budgets sont sous contrôle et l’entreprise bénéficie de son expertise.

Quoi qu’il en soit, la complexité grandissante de l’environnement des flottes plaide en faveur de la professionnalisation de la gestion. «Avec la fin des véhicules thermiques programmés pour 2035, le déploiement de la loi d’orientation des mobilités (LOM), l’extension des zones à faibles émissions (ZFE), les entreprises se posent beaucoup de questions, constate Olivier Rigoni. Les fleet managers sont capables de répondre à certaines d’entre elles.»

Olivier Rigoni: «Le fleet management revient à 15 euros par mois»

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
Aucun commentaire

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

À lire aussi

Lectures estivales

Lectures estivales

Biographies, romans, bandes dessinées: une sélection d’ouvrages pour s’évader pendant ses congés et enrichir ses connaissances automobiles.

Renault Rafale, voiture présidentielle

Renault Rafale, voiture présidentielle

ACTUALITÉ - Non content de porter le nom d’un avion de chasse symbole de l’excellence française, le nouveau porte-drapeau de Renault a fait son entrée à l’Élysée à l’occasion des cérémonies du 14 juillet.

Ford Capri, ce n’est pas fini

Ford Capri, ce n’est pas fini

NOUVEAUTÉ - La firme à l’ovale bleu ressuscite un nom chargé d’histoire pour son SUV électrique métissé avec un coupé.