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La Pause Brindille, un répit pour les jeunes aidants

«L’aidance est souvent associée aux soins, alors que c’est surtout un pilier moral pour le proche souffrant», explique Rebecca Billy. La Pause Brindille

FIGARO DEMAIN - Public méconnu et invisibilisé, les jeunes aidants représentent 1 million de personnes en France.

Les brindilles sont fragiles, mais, en les rassemblant, on peut construire un nid. Cette métaphore a inspiré à Axelle Enderlé, elle-même aidante, le nom de l’association qu’elle a créée à Lyon en 2019 pour «offrir aux jeunes aidants des pauses dans un quotidien complexifié par l’addiction, la maladie, le handicap», explique Rebecca Billy, coordinatrice à La Pause Brindille.

Soirée crêpes, cours de théâtre, journée magie, ateliers sushis… L’association lyonnaise propose chaque mois à Lyon des moments de partage par tranche d’âge (enfants, adolescents et jeunes adultes).

Plusieurs fois par semaine, des permanences «Brind’écoute» leur permettent de contacter le service (chat, SMS et téléphone), «pour vider leur sac». «La richesse, c’est que des jeunes parlent à des jeunes, ajoute Éléonore. On n’est pas des pros, même si on est formés: on ne conseille pas, on encourage la parole» : sur l’année 2022, 90 jeunes ont contacté le service d’écoute - «surtout des jeunes adultes, les adolescents ont…

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1 commentaire
  • RMorion

    le

    C'est l'avenir... Dans dix ans nous sommes tous aidants familiaux, ces associations permettent de tisser des pratiques sur lesquelles on pourra s'appuyer... Et le nom est très bien vu...

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