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parler en usage dans tous les temps et dans tous les pays, formaient avec les nouveaux principes le contraste le plus frappant. Suivant le système dont nous parlons, le pouvoir souverain, ou du moins la source du pouvoir, est dans le peuple, c'est-à-dire, dans le corps des sujets; car ce sont eux qui doivent avoir fondé l'État par leur réunion. La masse du peuple est le véritable souverain , le maître réel, le summus imperans ; c'est en elle seule que la majesté réside tout entière (1). Les princes que l?on regardait jadis comme des seigneurs indépendans, se trouvent changés en simples serviteurs ou employés de leurs peuples (2); car celui qui recoit un pouvoir est nécessairement subordonné à celui qui le confère (3). L'autorité

(1) Du Contrat social, L. I. ch. 1, et mille autres ou vrages pareils. On est forcé de soutenir cette proposition , du moment où l?on considère le peuple (l'agrégation des hommes tenus à s'acquitter de certains devoirs, à rendre de certains services ), comme une bourgeoïsie ou une corporation libre , dont tout pouvoir dérive.

(2) I y a donc aussi , suivant ce système, des maîtres et des serviteurs dans le monde; seulement les nouveaux philosophes veulent mettre les uns à la place des autres.

(3) Constituens est superior constituto. Grotius et Pufendorf s'élèvent déjà fortement contre l'application de cette règle , de crainte de passer pour révolutionnaires. Mais il n'y a pas moyen de la réfuter, dès qu'on part du principe de la délégation du pouvoir. Ils allèguent , il est vrai, pour exemple, le tuteur : il est, disent-ils , nommé dans l'intérét du pupille , qui cependant est au dessous de lui. Mais la comparaison est fausse ; le tuteur n'a point été nommé par le pupille, mais par les parens , ou par quelqu'autre autorité qui certainement est au dessus de lui.

leur étant confiée par le peuple, ils n?en doivent faire usage que pour les intérêts du peuple et jamais pour les leurs propres. L'empire même le plus juste exercé par les princes , et sans aucun abus du pouvoir, n'est plus un droit, mais une fonction ou un devoir (1), non point, comme on le croyait jadis, envers le législateur divin, qui est. aussi leur maître, mais envers le peuple, auquel seul ils sont responsables de leur administration. La loi, c?est-à-dire, ce qui, joint aux devoirs naturels, doit servir à tous ou à plusieurs de règle obligatoire dans le lien social, n?est pas la volonté du seigneur ou du chef, mais la volonté générale, la volonté de tous les sujets. D'après les mêmes principes, les princes ne possèdent plus rien en propre (2). Tous leurs

(1) Cest pour cela que les écrivains modernes parlent sans cesse des devoirs des princes et des droits des peuples, jamais ils ne disent autrement. Ce langage a été transporté même dans les rapports de famille; il n'y est à présent question que des devoirs des parens et des droits des enfans , comme si les parens n'avaient aucun droit propre, et qu'ils eussent été établis par les enfans.

(2) On peut dire d?un souverain, « qu?il ne possède rien » (en propre ). Il ne peut avoir des domaines. » Kant. Elém. métaph. de jurisp. p. 183. Il ajoute immédiatement

biens , tous leurs revenus viennent également du peuple, et demeurent essentiellement la propriété de la nation. Ce sont des contributions directes ou indirectes des membres de l'État, uniquement destinées à des intérêts nationaux, à des besoins communs, et non point aux dépenses particulières des princes. Ce dont ils ont besoin, eux et leurs familles, pour jouir d'une existence décente et honorable, ne doit être regardé que comme un traitement que le peuple leur accorde, en vertu de leur charge. Tous les fonctionnaires et les serviteurs que les princes emploient à l'instar des autres hommes, soit pour la sûreté ou le soulagement de leur personne, soit pour l'administration de leurs biens et de leurs revenus, soit pour la direction de diverses autres affaires, deviennent des fonctionnaires publics, des serviteurs de l'État , ou du peuple, et c'est à ce nouveau maître fictif qu'ils sont responsables de leur conduite. En un mot, tous les États ne sont plus que des républiques sous une autre forme, et la chose privée d?un prince devient une chose publique (1).

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