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Caroline Goldman et les dérives de l'éducation positive : «Aujourd'hui, les parents se font martyriser par leurs enfants»

Caroline Goldman, psychologue, rappelle l'importance des limites éducatives dans la construction de l'enfant et son équilibre à l'âge adulte.
Caroline Goldman, psychologue, rappelle l'importance des limites éducatives dans la construction de l'enfant et son équilibre à l'âge adulte. Getty Images

ENTRETIEN - À l'heure où bon nombre de parents appliquent les préceptes de l'éducation bienveillante, la psychologue clinicienne Caroline Goldman alerte sur ses dérives et rappelle l'importance des limites dans l'éducation des enfants.

Quel parent n'a pas essayé d'enlacer son enfant après une crise post-caprice pour le rassurer quant à l'amour qu'on lui porte ? Expliqué (pour la cinquième fois) pourquoi il ne fallait pas taper les autres camarades ? Ou simplement dévoré des livres de cette fameuse éducation bienveillante ? Ce mouvement éducatif basé sur trois piliers, l'amour, le dialogue et les limites, a pénétré bon nombre de foyers français il y a une dizaine d'années. Mais après avoir séduit, il se voit désormais vivement critiqué.

Parmi ses pourfendeurs, la psychologue clinicienne Caroline Goldman. Depuis plusieurs années, la spécialiste est partie en croisade contre certains porte-parole français du mouvement. Elle les accuse d'avoir détourné la définition initiale en y retirant le volet «limites éducatives». Les conséquences «alarmantes» selon la psychologue, s'observeraient en consultation : des enfants sans aucune limite, hermétiques à l'autorité, intolérants à la frustration et surtout en…

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174 commentaires
  • anonyme 44237

    le

    on en fait trop pour les enfants. Manger dormir , securite affective ( etre la au bon moment ) et obéissance : c est suffisant.

  • anonyme 44237

    le

    et quand l enfant détruit sa chambre durant la punition on fait quoi ?

  • Dantès

    le

    Il y a trois ans j’ai eu de jeunes voisins parents de moins de 35 ans qui m’ont demandés d’intervenir auprès de leurs enfant de six et huit ans car ils n’y arrivaient plus… sur le coup j’ai cru à une blague, mais non .