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Steve Stockman

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Steve Stockman
Illustration.
Portrait officiel de Steve Stockman en 2014.
Fonctions
Représentant des États-Unis

(2 ans)
Élection 6 novembre 2012
Circonscription 36e district du Texas
Législature 113e
Prédécesseur Nouveau district
Successeur Brian Babin

(2 ans)
Élection 8 novembre 1994
Circonscription 9e district du Texas
Législature 104e
Prédécesseur Jack Brooks (en)
Successeur Nick Lampson
Biographie
Nom de naissance Stephen Ernest Stockman
Date de naissance (67 ans)
Lieu de naissance Bloomfield Hills (Michigan, États-Unis)
Nationalité Américaine
Parti politique Parti républicain
Diplômé de Université de Houston
Religion Baptisme

Stephen Ernest Stockman dit Steve Stockman, né le à Bloomfield Hills, est un homme politique américain, représentant républicain du Texas à la Chambre des représentants des États-Unis à deux reprises.

Steve Stockman est originaire du Michigan. Après des études à l'université de Houston, il devient comptable[1].

Il est élu à la Chambre des représentants des États-Unis lors de la révolution républicaine de 1994. Lors de ces élections, il bat le démocrate sortant Jack Brooks (en), critiqué localement pour avoir voté en faveur de l'interdiction de certains fusils d'assaut[2]. Durant son mandat, Stockman devient une figure controversée du Congrès et est considéré comme un extrémiste par ses adversaires. Candidat à sa réélection en 1996, il est battu par Nick Lampson, avec 47 % des suffrages contre 53 % pour le démocrate[3].

Steve Stockman en 2011.

Steve Stockman fait son retour à la Chambre des représentants en 2012. Il est alors élu dans le 36e district du Texas, un siège profondément républicain, qui s'étend du comté de Harris à la frontière avec la Louisiane[4]. Il ne se représente pas en 2014, préférant se porter candidat au Sénat face au républicain sortant John Cornyn. Rassemblant 19 % des voix, il est largement battu par Cornyn, qui le devance de plus de 40 points[5].

En 2017, il est inculpé pour avoir utilisé l'argent d'une association caritative, Life Without Limits, pour des dépenses personnelles ou de campagne, ainsi que pour des déclarations fiscales frauduleuses[6]. L'année suivante, il est condamné à une amende de plus d'un million de dollars et à 10 ans de prison, suivi de trois années de liberté surveillée[7]. Le , il est gracié par le président Donald Trump[8].

Notes et références

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  1. (en) « STOCKMAN, Steve, (1956 - ) », sur Biographical Directory of the United States Congress (consulté le ).
  2. (en) « TEXAS 9: Rep. Steve Stockman (R) vs. two challengers Southeast Texas -- Beaumont; Galveston », AllPolitics Top 40 Races: Part II, sur edition.cnn.com (consulté le ).
  3. (en) « G.O.P. Lawmaker Defeated in Texas Runoff », sur nytimes.com, (consulté le ).
  4. (en) Harvey Rice, « Race to replace Stockman seen as a toss-up », sur houstonchronicle.com, (consulté le ).
  5. (en) Christopher Hooks, « Good Riddance to Steve Stockman », sur politico.com, (consulté le ).
  6. (en) Josh Gerstein, « Ex-congressman Stockman indicted in Texas », sur politico.com, (consulté le ).
  7. (en) « Former U.S. Congressman Sentenced to 10 Years in Prison for Extensive Fraud, Tax, and Election Crimes Scheme », sur justice.gov, Département de la Justice des États-Unis, 2018-011-07 (consulté le ).
  8. « Trump distribue 15 autres grâces, notamment à de proches alliés », sur ici.radio-canada.ca, ICI Radio-Canada Télé, (consulté le ).

Article connexe

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Liens externes

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