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Kyoto

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Kyoto
京都市
Kyoto
Kyoto, vue à partir du temple Kiyomizu-dera.
Blason de Kyoto Drapeau de Kyoto
Drapeau
Administration
Pays Drapeau du Japon Japon
Région Kansai
Préfecture Kyoto
Maire Kōji Matsui (en)
Code postal 〒604-8571
Démographie
Population 1 436 247 hab. (avril 2024)
Densité 1 735 hab./km2
Géographie
Coordonnées 35° 01′ nord, 135° 46′ est
Superficie 82 783 ha = 827,83 km2
Localisation
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Kyoto
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Kyoto
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Kyoto
Liens
Site web www.city.kyoto.lg.jp

Kyoto ou Kyōto Écouter (京都市, Kyōto-shi?, littéralement « ville capitale ») est une ville japonaise de la région du Kansai, au centre de Honshū. Elle fut de 794 à 1868 la capitale impériale du Japon, sous le nom de Heian-kyō (« Capitale de la paix et de la tranquillité »). Elle est aujourd'hui, avec ses palais impériaux, ses milliers de sanctuaires shinto et de temples bouddhistes, le cœur culturel et religieux du pays. La ville est aussi la capitale de la préfecture de Kyoto ainsi que l'une des grandes villes de la zone métropolitaine Keihanshin (Osaka-Kobe-Kyoto). Sa population est de 1,46 million d'habitants (estimations 2020).

Géographie

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Carte de Kyoto (partie urbaine).

Située au centre de l'Ouest de l'île de Honshū, dans la région du Kansai, Kyoto est entourée par des montagnes, avec à l'est le lac Biwa. Seules les montagnes au nord font partie de son découpage administratif, notamment les monts Atago, Sajikiga-take (桟敷ヶ岳?) et Hiei.

Démographie

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En avril 2024, la population de Kyoto était estimée à 1 436 247 habitants[1], répartis sur une superficie de 827,83 km2, soit une densité de population de 1 735 hab./km2.

Évolution de la population[2]
1879 1890 1900 1910 1920 1930 1940
232 683 288 867 371 600 470 033 591 323 765 142 1 089 726
1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010
1 101 854 1 284 818 1 419 165 1 473 065 1 461 103 1 467 785 1 474 015
2015 2020
1 475 183 1 464 890

Hydrographie

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Trois cours d'eau traversent la ville : le fleuve Uji, qui passe à Osaka, sous le nom de Yodo-gawa, et les rivières Kamo et Katsura.

Le climat de la ville est de type subtropical humide. En hiver les températures y sont relativement douces, avec toutefois de fréquents épisodes de froid humide qui amplifient la sensation de fraîcheur (il neige chaque année à Kyoto). Les étés sont moites et chauds, voire torrides, les nuits y sont particulièrement étouffantes. Du fait de la topographie, la ville est entourée de montagnes. Il est courant au Japon de décrire le climat de Kyoto comme extrême : une chaleur difficilement supportable en été et un froid mordant en hiver.

Normales et records pour la période 1991-2020 à Kyoto
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,5 1,6 4,3 9,2 14,5 19,2 23,6 24,7 20,7 14,4 8,4 3,5 12,1
Température moyenne (°C) 4,8 5,4 8,8 14,4 19,5 23,3 27,3 28,5 24,4 18,4 12,5 7,2 16,2
Température maximale moyenne (°C) 9,1 10 14,1 20,1 25,1 28,1 32 33,7 29,2 23,4 17,3 11,6 21,1
Record de froid (°C)
date du record
−11,9
1891
−11,6
1894
−8,2
1907
−4,4
1901
−0,3
1908
4,9
1906
10,6
1909
11,8
1884
7,8
1901
0,2
1899
−4,4
1901
−9,4
1917
−11,9
1891
Record de chaleur (°C)
date du record
19,9
1916
22,9
1890
25,7
1945
30,7
2005
34,9
1891
36,8
1987
39,8
2018
39,8
1994
38,1
2010
33,6
2019
26,9
2020
22,8
1890
39,8
8/8/1994 et 19/7/2018
Ensoleillement (h) 123,5 122,2 155,4 177,3 182,4 133,1 142,7 182,7 142,7 156 140,7 134,4 1 794,1
Précipitations (mm) 53,3 65,1 106,2 117 151,4 199,7 223,6 153,8 178,5 143,2 73,9 57,3 1 522,9
dont neige (cm) 5 7 1 0 0 0 0 0 0 0 0 2 15
Nombre de jours avec précipitations 6,4 7,3 9,5 9,4 9,7 11,5 11,6 8,3 9,8 8,2 6,3 6,6 104,6
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 1,9 2,5 4 3,8 4,7 6 5,9 4 4,9 4,1 2,5 1,8 46,1
Humidité relative (%) 67 65 61 59 60 66 69 66 67 68 68 68 65
Nombre de jours avec neige 1,6 2,2 0,4 0 0 0 0 0 0 0 0 0,6 4,9
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
9,1
1,5
53,3
 
 
 
10
1,6
65,1
 
 
 
14,1
4,3
106,2
 
 
 
20,1
9,2
117
 
 
 
25,1
14,5
151,4
 
 
 
28,1
19,2
199,7
 
 
 
32
23,6
223,6
 
 
 
33,7
24,7
153,8
 
 
 
29,2
20,7
178,5
 
 
 
23,4
14,4
143,2
 
 
 
17,3
8,4
73,9
 
 
 
11,6
3,5
57,3
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Morphologie urbaine

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Le pont Togetsu-kyō à Kyoto. Juin 2019.

La ville a été dessinée selon un motif de grille en accord avec la tradition de géomancie chinoise. Aujourd'hui, les principaux quartiers d'affaires sont situés au sud et au centre de la ville, tandis que le Nord et Arashiyama, à l'ouest, sont des aires à l'atmosphère verdoyante moins peuplées.

Arrondissements

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Kyoto est divisée en onze arrondissements : Fushimi-ku, Higashiyama-ku, Kamigyō-ku, Kita-ku, Minami-ku, Nakagyō-ku, Nishikyō-ku, Sakyō-ku, Shimogyō-ku, Ukyō-ku et Yamashina-ku. Ce sont des divisions municipales disposant d'un bureau municipal mais elles ne sont pas, comme c'est le cas à Tokyo, dirigées par un conseil.

Maquette de Heian-kyō, VIIIe siècle.
Kyoto, rue principale, 1891.

Bien que des preuves archéologiques permettent d'affirmer que les premiers hommes, présents sur les îles du Japon, il y a plus de 50 000 ans comme chasseurs-cueilleurs, furent ensuite parmi les premiers potiers du monde dès le XVe millénaire av. J.-C.[5], la région de Kyoto ne fut peuplée qu'à partir du VIIe siècle par le clan Hata venu de Corée. Au cours du VIIIe siècle, voulant s'éloigner de l'influence du clergé bouddhiste au sein du gouvernement impérial, l'empereur prit la décision de déplacer la capitale depuis l'actuelle Nara vers une région éloignée de cette influence.

La nouvelle ville, Heiankyō (litt. « la capitale de la Paix ») devint le siège de la cour impériale en 794[6]. Plus tard, la ville fut rebaptisée Kyoto (« la ville capitale »)[7]. Elle développa deux quartiers spécifiques : le quartier sud où se situait le palais impérial et la cour ; le quartier où le shogun Yoshimitsu Ashikaga plaça en 1378 sa résidence dans le 'Hana no Gosho' (ou Muromachi-dono, Karasumaru-dono) du quartier de Muromachi. Cela donne par ailleurs le nom de la Période Muromachi de l'histoire de l'archipel. Le shogun se fit également construire le Pavillon d'Or Kinkaku-ji dans le nord de la ville. Par la suite, la ville fut véritablement dévastée par les armées lors de la guerre d'Onin, abandonnée en grande partie par ses habitants et livrée au pillage de 1467 à 1477. En 1489, le shogun Yoshimasa Ashikaga se fit construire l'une des merveilles architecturales du Japon : le Pavillon d'Argent (Ginkaku-ji) qui voulait rivaliser avec le Pavillon d'Or construit par son grand-père Ashikaga Yoshimitsu[8].

L'avènement du shogunat Tokugawa en 1600 fit perdre à Kyoto son rôle de centre politique et administratif au profit d'Edo, lieu de résidence des shoguns. Toutefois, Kyoto resta la capitale impériale du Japon jusqu'au transfert de la résidence de l'empereur à Edo en 1868, lors de la restauration de Meiji[9]. Après qu'Edo fut rebaptisée Tokyo (signifiant « la capitale de l'Est »), Kyoto fut connue peu de temps sous le nom de Saikyō (« la capitale de l'Ouest »).

Au tournant du XXe siècle, sous l'impulsion de son maire Saigō Kikujirō, Kyoto se modernise et se dote d'un tramway. Le canal du lac Biwa est aussi construit, ce qui a permis l'irrigation à des fins industrielles et l'accès à l'eau potable pour la ville[10].

Épargnée par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, Kyoto échappa de peu à la destruction atomique, car la ville figurait en tête des cibles désignées par le comité des objectifs américain. Son choix fut finalement rejeté à la suite de l'intervention du secrétaire de la Guerre des États-Unis Henry Lewis Stimson et de conseillers, dont le Français Serge Elisseeff, qui connaissaient la richesse culturelle de la ville, et estimèrent que sa destruction serait un obstacle grave à une réconciliation ultérieure avec le Japon.

Les monuments historiques de l'ancienne Kyoto (villes de Kyoto, Uji et Ōtsu) ont été inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco en 1994. En 1997, Kyoto a accueilli la conférence qui donna naissance au Protocole de Kyoto[11].

Le , la ville s'agrandit en intégrant le bourg au nord de Keihoku (京北町).

Le siège social de l'entreprise Nintendo.
PIB (PPA) par habitant[12]
Année US$ PPA
1980 9 523
1990 19 438
2000 26 978
2010 36 306
2014 40 794

Le tourisme constitue une importante part de l'économie de Kyoto. La ville jouit en effet de nombreux héritages culturels, constamment visités par les groupes scolaires japonais et par les touristes étrangers.

L'industrie de Kyoto est principalement composée de petites installations, la plupart desquelles est gérée par des artisans traditionnels japonais. Les kimonos de Kyoto sont particulièrement reconnus et la ville demeure le premier centre de fabrication de kimonos japonais. Cependant, de telles entreprises commencent à décliner aujourd'hui, à l'heure où les ventes de biens traditionnels stagnent.

La seule grande industrie de Kyoto est celle de l'électronique. La ville accueille en effet les sièges de Nintendo, Omron Corporation, Kyocera (Kyoto Ceramics), Shimadzu, le géant du textile Wacoal Corporation ainsi que le constructeur d'automobiles Mitsubishi Motors. Néanmoins, bien que l'industrie high-tech connaisse une certaine croissance, le déclin de l'industrie traditionnelle n'est pas équilibré. Il en résulte que la production globale de la ville est en relatif déclin par comparaison avec d'autres villes depuis plusieurs années.

La pandémie de Covid-19 provoque une chute des revenus issus du secteur touristique et place la ville dans une situation financière précaire. Le maire reconnait en 2021 « la possibilité d’une banqueroute au cours de la décennie qui vient » et annonce des suppressions d'emplois dans l’administration et des coupes dans les aides sociales, en réduisant notamment les financements des soins à domicile[13]. Des analystes notent cependant que les problèmes financiers de Kyoto sont antérieurs à la pandémie[13].

La gare ferroviaire dont l'architecture avait été critiquée à sa construction en raison de son modernisme et de son gigantisme.

Kyoto se trouve sur le Tōkaidō, la route historique reliant le Kanto (Tokyo) au Kansai (Kyoto, Osaka et Kobe) ; dans la ville, la route devient Gojō, la « cinquième rue ». Contrairement aux autres grandes villes du Japon, son centre-ville ne contient pas d'autoroutes.

Kyoto est desservie par la ligne Shinkansen Tōkaidō (Tokyo-Osaka), gérée par la compagnie JR Central. Les principales compagnies ferroviaires desservant l'agglomération sont JR West, Hankyu, Keihan et Kintetsu. L'aéroport international du Kansai se trouve à 80 minutes par le service « Haruka » de la compagnie JR West.

La gare de Kyoto, monumentale, a été inaugurée en 1997 dans sa forme actuelle. Elle fait aussi fonction de centre commercial, comporte un hôtel et de nombreux restaurants et propose une vue sur la ville depuis le sommet de ses onze étages. Un musée ferroviaire, le Kyoto Railway Museum, ouvre ses portes en 2016, remplaçant l'ancien musée inauguré en 1972.

Le réseau de transport public comprend deux lignes de métro disposées en croix, coupant la ville dans les sens Nord-Sud et Est-Ouest, de plusieurs lignes de trains urbains privés en partie souterraines (Hankyu, et Keihan), et de nombreuses lignes de bus exploitées par plusieurs compagnies différentes. Kyoto est desservie également par un réseau de tramways composé de deux lignes.

Le vélo est un moyen de transport fréquemment utilisé, la ville étant dense et en grande partie plate.

« Le chemin de la philosophie », à Kyoto, au printemps.

Kyoto est un des centres universitaires les plus importants du pays, et accueille 37 établissements d'éducation supérieure. L'importante Université de Kyoto constitue une des deux plus prestigieuses universités du Japon et est considérée comme une des meilleures universités en Asie et dans le monde par les classements internationaux[14],[15] ; dix de ses chercheurs ont notamment obtenu le Prix Nobel. Cinq autres sont également très renommées : Ritsumeikan[16] et Doshisha[17], Kyōto Sangyō[l 1],[18], Ryūkoku ou encore Bukkyo[19]. Kyoto a également un réseau important d'éducation supérieure appelé le consortium des universités de Kyoto, qui se compose de trois établissements nationaux, cinq publics (préfectoral et municipal), et 41 universités privées.

Il est aussi possible à Kyoto de suivre un cursus scolaire français (de la maternelle à la Terminale), au sein de l'établissement École française du Kansai conventionné avec l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger, permettant la reconnaissance de son Baccalauréat en France.

Les étudiants représentent environ 10 % de sa population.

En philosophie, Kitarō Nishida (1870-1945) fut le fondateur de l'École de Kyoto, un courant de philosophie japonaise qui chercha à marier la philosophie occidentale avec la spiritualité issue des traditions extrême-orientales, et qui fut suivi par de nombreux disciples dont Hajime Tanabe.

Patrimoine culturel

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Avec ses 2 000 temples, ses sanctuaires, ses palais (Kyōto-gosho, palais Heian, palais Ōmiya), ses ponts, ses jardins, son architecture, Kyoto est considérée comme la capitale culturelle du Japon[20]. De nombreux sites patrimoniaux de Kyoto sont classés au patrimoine mondial de l'UNESCO, sous le nom « Monuments historiques de l'ancienne Kyoto (villes de Kyoto, Uji et Ōtsu) ».

Il est possible de parcourir à Kyoto la promenade du philosophe (哲学の道, Tetsugaku-no-michi?, littéralement « sentier de la philosophie »), chemin qu'empruntait le philosophe Kitarō Nishida tous les jours, afin de méditer.

Kyoto est également connue pour l'abondance de ses délicieuses denrées alimentaires[21], avec la culture d'une grande variété de légumes[22].

La population parle un dialecte appelé le kyōto-ben, une version du kansai-ben[23]. Mais il existe aussi des mots typiques de certains quartiers et le kyōto-ben est souvent assimilé au dialecte utilisé dans le célèbre quartier de Gion, par les geiko (équivalentes aux geishas, mais cette appellation-là est traditionnellement utilisée à Kyoto, ou dans la région Ouest du Japon) et les maiko, les apprenties des geiko (芸子/芸妓?) , notamment.

De nombreux écrivains ont écrit sur Kyoto, dont en particulier Yasunari Kawabata, prix Nobel de littérature en 1962 : son livre Kyôto (1962 ; titre original 'Koto', 古都?, littéralement « L' ancienne capitale ») se déroule entièrement à Kyoto et dans ses environs, est considéré comme un de ses chefs-d'œuvre.

Peinture ancienne

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L'art de l'époque Edo (1600-1868) se retrouve sur des paravents dans plusieurs musées de la ville[24] :

Divers sites

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Événements

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Yoiyama, le grand moment du Gion matsuri.

Les principaux festivals traditionnels perpétués à Kyoto sont :

Jumelages et partenariats

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Partenariats

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Personnalités liées à la municipalité

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À Kyoto sont nés ou décédés :

Proverbes et maximes

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  • « Jette une pierre au hasard, tu blesses un professeur »[27]
  • « Les habitants de Kyoto se ruinent pour s'habiller. » (「京都の着倒れ。」, Kyōto no kidaore.?) C'est un proverbe qui s'oppose à celui d'Osaka : « Les habitants d'Osaka se ruinent pour manger. » (「大阪の食い倒れ。」, Ōsaka no kuidaore.?)
  • « Elle avait le visage tranquille et serein de ces poupées qu'ils fabriquent à Kyoto ». La pierre et le sabre - Eiji Yoshikawa
  • « Un après-midi de Kyoto dans l’espace d’un cerisier me voici hissé tout en haut de l’ivresse d’exister »[28], René Depestre.

Notes et références

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Notes lexicales bilingues

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  1. 京都産業大学 (Kyōto Sangyō daigaku?).

Références

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  1. (ja) Mairie de Kyoto, « 京都市統計月報 » [« Rapport sur les statistiques mensuelles de la ville de Kyoto »], sur data.city.kyoto.lg.jp (consulté le )
  2. (ja) Mairie de Kyoto, « 京都市の人口 » [« Population de Kyoto »], sur www2.city.kyoto.lg.jp,‎ (consulté le ).
  3. (ja) « 京都 平年値(年・月ごとの値) 主な要素 », Agence météorologique du Japon (consulté le ).
  4. (ja) « 観測史上1~10位の値(年間を通じての値) », Agence météorologique du Japon (consulté le ).
  5. Jean Guilaine (dir.), Aux marges des grands foyers du Néolithique : Périphérie débitrices ou créatrices ? : Séminaire du Collège de France, Paris, Errance, 2004, 294 p. (ISBN 2-87772-294-5). Avec la participation de Jean-Paul Demoule : Aux marges de l'Eurasie: Le Japon préhistorique et le paradoxe Jomon : p. 177-202.
  6. Le Japon à l'époque de Heian, Francine Hérail.
  7. La cour du Japon à l'époque de Heian: Aux Xe et XIe siècles, de Francine Hérail.
  8. Le temple jisho-ji est connu sous le nom Ginkaku-ji (Le temple du pavillon d’argent)..
  9. (en) Kyoto sur l’Encyclopædia Britannica
  10. (ja) « 第2代京都市長・西郷菊次郎に感謝状 孫の隆文さん「墓前に報告」 », sur Sankei shinbun,‎ (consulté le ).
  11. Le protocole de Kyoto a été signé le 11 décembre 1997. La première période de ce protocole n'a réellement engagé que 37 pays industrialisés..
  12. (ja) « 県民経済計算 », Bureau du Cabinet (consulté le ). Parités de pouvoir d'achat (PPA) - OECD Données.
  13. a et b « En attendant le retour des touristes, Kyoto cherche à éviter la faillite », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  14. [1].
  15. (en) « Kyoto University », sur Top Universities (consulté le )
  16. Ritsumeikan (立命館大学).
  17. Doshisha (同志社大学).
  18. Kyōto Sangyou (京都産業大学).
  19. Bukkyo (佛教大学).
  20. (ja) « 文化庁移転、「現京都府警察本部本館」に「遅くとも平成33年度中を目指す」と取りまとめ発表 », sur Ministère de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie (consulté le ) : « 文化首都とも言われる京都 ».
  21. Kyoto – Manger les meilleurs YAKITORI.
  22. Japon : des légumes aux racines lointaines.
  23. Principalement d'ordre parlé, ce dialecte se caractérise par plusieurs modifications notables du japonais dit académique (標準語 hyōjungo). Il est parlé dans la région du Kansai, à savoir Ōsaka, Kōbe et Kyōto.
  24. Hélène Prigent, « Images du Monde flottant », Le Petit Journal des grandes expositions, no 369,‎ , p. 3-7 (ISBN 2-7118-4852-3)
  25. Histoire de l’Église au Japon.
  26. « 60e anniversaire des relations Paris – Kyoto », sur Mairie de Paris (consulté le )
  27. Dans Chronique japonaise de Nicolas Bouvier.
  28. Voyage à dos de cerisier 2.

Articles connexes

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Bibliographie

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  • Nicolas Fiévé (dir.), Atlas historique de Kyôto. Analyse spatiale des systèmes de mémoire d’une ville, de son architecture et de ses paysages urbains, avant-propos de Kôichirô Matsuura, préface de Jacques Gernet, Éditions de l’UNESCO / Éditions de l’Amateur, Paris, 2008, 528 pages, 207 cartes et 210 illustrations (ISBN 978-2-85917-486-6)
  • (en) Richard A. B. Ponsonby-Fane, Kyoto: The Old Capital of Japan, 794-1869, The Ponsonby Memorial Society, Kyoto, 1956
  • Nadine Ribault, Les carnets de Kyôto : Dans la forêt de la vérité, Marseille, le Mot et le reste, « Écrits », 2013, ill., couv. ill. ; 21 cm, 74 (ISBN 978-2360540815) (ISSN 1952-2827) (BNF 42616217)
  • Corinne Atlan, Un automne à Kyôto, Paris, Albin Michel, coll. « A.M. Roman Franç. », , 306 p. (ISBN 978-2-226-43741-9)

Liens externes

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