Découvrez deux jeux de société cette semaine, Monstrolicious et Pikit. Au programme : bluff, dés, et de magnifiques illustrations.

Cette semaine, on ne vous propose pas un seul jeu, mais deux d’un coup, puisqu’ils partagent plusieurs points communs. Petite taille de boîte, prix abordable, simplicité des règles, parties courtes, mais intenses, très chouette matériel, et avec de magnifiques illustrations. À première vue, ils cochent pas mal de bonnes cases.

Sans révolutionner leurs genres respectifs, ils permettent tout de même de passer de bons moments, sans prise de tête, sans avoir besoin d’être experts en jeux de société pour y jouer. C’est simple, malin, et parfaitement édité… tout ce qu’on demande à un jeu.

Monstrolicious, du bluff à deux

Dans Monstrolicious, chacun des deux joueurs incarne une famille de monstres : les poilus ou les écailleux. Votre but dans la vie : manger les desserts les plus appétissants !

Ils sont représentés sur le plateau placé entre les joueurs. De la banale sucette jusqu’à l’énorme gâteau dégoulinant de bonheur sucré, en passant par les donuts, la tarte aux fruits, la fontaine de chocolat, etc. Plus un dessert est appétissant, plus il vaut de points en fin de partie.

Monstrolicious
Source : Repos Production

À tour de rôle, on place le premier monstre de sa pioche face cachée devant un dessert. Tant qu’il n’y a pas de monstre en face, on pourra le manger. Mais si un monstre se trouve de part et d’autre du gâteau, ils se bataillent : numérotés de 1 à 12, le monstre de plus faible valeur s’en va bredouille. Mais attention, chaque joueur dispose aussi d’une bombe dans son tas, qui élimine le monstre adverse, quelle que soit sa valeur.

Quand toutes les tuiles ont été jouées, on compte les points des desserts devant lesquels se trouvent nos monstres, et le plus gros score l’emporte.

Quelques desserts ont un effet spécial quand on s’y place, par exemple les donuts, qui ne rapportent que 3 points, mais permettent de retourner une tuile adverse pour connaître sa valeur.

Monstrolicious
Source : Repos Production

Monstrolicious n’est pas une nouveauté à proprement parler, puisqu’il s’agit d’une réédition d’un jeu sorti la première fois en 1998, par rien de moins que l’auteur de Magic ! Outre une refonte graphique de toute beauté, il nous semble que quelques règles ont été ajustées (si notre mémoire est bonne).

Le jeu allie prise de risque et bluff, pour deux joueurs uniquement, et des parties d’une dizaine de minutes tout au plus. Ses règles sont extrêmement simples, et vous pouvez vraiment y jouer avec n’importe qui, même des enfants.

Évidemment, le hasard reste malgré tout très présent. Si vous manquez de chance, vous pouvez passer votre partie à vous faire éliminer vos monstres. Mais la frustration n’a pas le temps de s’installer, les parties étant trop rapides pour cela, et on enchaîne vite sur une revanche.

Seule petite ombre au tableau en ce qui nous concerne, une gestion un peu bizarre des égalités. Mais rien de rédhibitoire pour autant.

Le matériel en revanche est d’excellente facture, avec de magnifiques illustrations (que ce soit les gâteaux appétissants ou les tronches des monstres tout droit sortis de Monstres & Cie) et des tuiles bien épaisses dont la texture dépend de la famille de monstres (des poils ou des écailles).

  • Monstrolicious est un jeu de Richard Garfield, illustré par Paul Mafayon et édité par Repos Production
  • Pour 2 joueurs, à partir de 8 ans et des parties d’une dizaine de minutes
  • Au prix de 14,90 € chez Philibert

En bref

Pikit, des monstres, des robots et des dés

Dans Pikit, vous essayez d’invoquer les Kaijūs et les Mechas les plus puissants. À tour de rôle, on lance deux dés, puis, selon leur résultat, on récupère une ou deux cartes de monstre parmi celles au centre de la table.

Soit on prend une carte dont la valeur correspond à la somme ou la différence de nos dés, soit on peut prendre une ou deux cartes correspondants à la face des dés. Ou, dans le pire des cas, rien si on manque vraiment de bol.

Pikit
Source : Repos Production

Au contraire, si on a la chance de faire un double aux dés, on récupère le robot correspondant. Du centre de la table si personne ne l’a encore pris, ou en tentant de la voler à son propriétaire actuel en prenant une carte au hasard dans sa main.

En fin de partie, chaque monstre vaut autant de points qu’indiqué par sa carte (de 1 à 11), et chaque robot vaut 15 points à lui tout seul.

Mais les monstres bénéficient d’effets spéciaux. Certains doivent être défaussés (on renonce alors à leurs points) pour en profiter (relancer un dé, voler une carte à un adversaire, annuler l’effet d’une carte d’un autre joueur, etc.), d’autres non (les monstres de valeur 1, les plus faibles, rapportent des points supplémentaires si vous en possédez plus que les autres, par exemple).

Pikit
Source : Repos Production

On s’en doute, Pikit laisse une grande place au hasard. Mais pas seulement : coup bas et opportunisme sont aussi de la partie. Bien savoir utiliser ses cartes, au bon moment, en ayant conscience des points qu’on perd à le faire, donne plus d’intérêt au jeu qu’on imagine de prime abord.

Mais ce n’est évidemment pas un jeu de haute stratégie. Ici, c’est le fun et l’ambiance autour de la table qui lui donne toute sa saveur. Et, bien entendu, plus on y joue, plus on se marre, mais plus le chaos est présent. Évitez tout de même d’y jouer avec des personnes un peu trop susceptibles, qui pourraient ronchonner à force de faire de mauvais lancers de dés ou de se faire piquer leurs cartes.

Mais au-delà de ça, il est accessible à tout le monde, tant les règles sont simples, et les parties rapides et rythmées.

Là encore, le matériel est vraiment de grande qualité, avec de superbes illustrations, et même une piste de dés grâce à la feutrine collée au fond de la boîte qui atténue le bruit pénible des dés qui roulent sur la table.

  • Pikit est un jeu de Corentin Brand, illustré par Sylvain Repos et édité par Repos Production
  • Pour 2 à 4 joueurs, à partir de 8 ans et des parties d’une vingtaine de minutes
  • Au prix de 14,90 € chez Philibert

En bref

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