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Voile : ultime répétition avant le tour du monde en solitaire, la New York Vendée s’élance ce mercredi

Jérémie Beyou, à la barre de Charal, est l’un des favoris au départ.
Jérémie Beyou, à la barre de Charal, est l’un des favoris au départ. FRANCOIS VAN MALLEGHEM / DPPI / Panoramic

À quelques mois du Vendée Globe, 28 skippers s'élancent pour une ultime transatlantique entre New York et la France. Dernière chance de se qualifier pour les uns, dernière occasion de se jauger pour les autres.

Au large des côtes américaines à 14 heures (18h GMT), Charlie Dalin (Macif), Sam Goodchild (Vulnérable), Clarisse Crémer (L'Occitane en Provence) et 25 autres mettront le cap sur la Vendée pour un périple d'environ une semaine.

«J'ai hâte de partir, de me retrouver tout seul en mer avec le bateau et d'aller au bout», a confié à l'AFP le skipper britannique Goodchild, qui a fait l'impasse sur la transatlantique aller (The Transat) entre Lorient et New York début mai.

Champion du monde en titre de la classe Imoca -voiliers monocoques de 18m utilisés sur le Vendée Globe-, il figure parmi les favoris au départ avec Thomas Ruyant (Vulnérable) qui appartient à la même écurie que lui, Yoann Richomme (Paprec Arkéa) ou encore Jérémie Beyou (Charal).

«À l'aller, les favoris ont assuré, mais d'autres marins comme Sam Davies (Initiatives Coeur, 3e à l'arrivée) et Boris Hermann (Malizia, 2e) ont réalisé une super course. Le niveau est plus relevé que jamais avant le Vendée Globe», a estimé Sam Goodchild.

Deux courses bien différentes risquent de se dessiner dans l'Atlantique nord

Pour autant, deux courses bien différentes risquent de se dessiner dans l'Atlantique nord. Les projets qui ont déjà assuré leur qualification au prochain Vendée Globe comme ceux de Richomme ou Beyou vont batailler normalement.

Mais les membres de la flotte qui doivent impérativement faire des milles pour assurer leur place parmi les 40 marins au départ du Vendée Globe devraient se préserver.

«C'est mon cas: je n'ai pas le droit de m'arrêter», a expliqué Clarisse Crémer à l'AFP. La navigatrice, désormais 38e au tableau de sélection en milles cumulés, sera automatiquement qualifiée si elle achève la New York Vendée.

«Je ne suis plus qu'à une transatlantique de réussir mon pari. Il va falloir être concentrée jusqu'au bout», a avancé Crémer, remerciée par son ancien sponsor Banque Populaire en 2023 qui craignait qu'elle ne puisse se qualifier à temps en raison de sa maternité.

À l'issue de cette course, le plateau du Vendée Globe sera connu

À l'avant de la flotte, «ce sera la dernière occasion de s'expliquer sur l'Atlantique et de bouger un peu les curseurs de performance», a détaillé Charlie Dalin, 2e du dernier Vendée Globe et déjà qualifié. «On va pouvoir lâcher les chevaux, tirer sur le bateau pour voir s'il y a des choses à changer ou améliorer», a précisé le marin normand.

«Il vaut mieux casser entre New York et la Vendée pendant une transatlantique que dans les mers du sud pendant le Vendée, donc ce ne sera pas une course en mode croisière», a prévenu Dalin.

À l'issue de cette course, le plateau du Vendée Globe sera connu. La plupart des voiliers rentreront ensuite en chantier pour subir d'ultimes modifications avant le grand départ des Sables-d'Olonne le 10 novembre.

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