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Jeux olympiques: «Pas de dérapage dans les grandes largeurs» du buget de Paris 2024 promet Oudéa-Castéra

La ministre des Sports et des JO, Amélie Oudéa-Castéra, a assuré jeudi sur Franceinfo qu'il n'y aurait «pas de dérapage dans les grandes largeurs» du budget des Jeux olympiques de Paris 2024.

Le budget des Jeux olympiques et paralympiques est composé des 4 milliards d'euros du comité d'organisation (Cojo) et des 4,3 milliards d'euros -dont 1,870 md d'argent public- de la Solideo (société de livraison des ouvrages olympiques, chargé des ouvrages pérennes), soit 8,3 milliards d'euros au total.

A la question de savoir si ce budget allait exploser, dans un contexte d'inflation, Amélie Oudéa-Castéra a répondu: «non, il est trop tôt pour dire ça, et ce qui est sûr c'est qu'il ne va pas déraper dans les grands largeurs».

«On est train de travailler sur la révision budgétaire qui va déboucher le 12 décembre», a-t-elle indiqué, en allusion à la révision du budget du Cojo. Ses recettes sont privées: revenus de billetterie, des sponsors ainsi qu'une contribution du Comité international olympique (CIO).

Amélie Oudéa-Castéra a précisé que l'impact de l'inflation pour le Cojo sera «dans un étiage assez comparable voire un peu supérieur» à celui de l'inflation pour la Solideo, établi à 150 millions d'euros.

La ministre a par ailleurs répété, comme le président de la République, qu'il n'y aurait «pas d'impôt JO» visant à tenir le budget. Seule certitude pour l'instant, l'Etat prend en charge deux tiers des 150 millions d'euros supplémentaires dus à l'inflation de la Solideo et a inscrit une enveloppe de 61,3 millions d'euros au budget 2023.

Regrette-t-elle que la maire de Paris, Anne Hidalgo, ait fait barrage en 2019 à l'arrivée de Total comme grand sponsor des JO? «C'est le passé», a-t-elle dit. «On est dans un travail minutieux d'analyse de quelles peuvent être les autres entreprises qu'on doit aller convaincre de s'engager derrière le drapeau, derrière les JO, on a beaucoup de pistes», a-t-elle assuré. LVMH est attendu comme sponsor de premier rang.

Côté dépenses du Cojo, elle a mentionné une session de travail de «deux heures et demie» mercredi avec le CIO «pour revoir le cahier des charges». «On a discuté par exemple de l'existence d'une polyclinique sur le village olympique, sur les délais d'ouverture du village, d'installation de la production audiovisuelle...».

La présence de cette clinique dans le village nécessite des ajustements juridiques qui doivent être inclus dans un projet de loi olympique annoncé par l'exécutif pour la fin de l'année en conseil des ministres. Celui-ci doit aussi comprendre des éléments liés à la sécurité des JO.

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