Athlétisme : Tual et Robert qualifiés pour les JO 2024, pas Meziane qui finit en larmes
Champion d’Europe du 800 m, Gabriel Tual a été sacré champion de France à Angers dimanche et a décroché son billet pour Paris 2024. C’est en revanche la fin du rêve pour Yanis Meziane.
Sacré champion de France du 800 m dimanche à Angers, le récent champion d'Europe Gabriel Tual a validé son billet olympique dans une des disciplines les plus denses de l'athlétisme français mais pas Yanis Meziane, grand perdant du jour. Dans une des rares disciplines où on comptait plus de prétendants aux sésames olympiques (4) que de places disponibles (3), les spécialistes du double tour de piste savaient que la finale des Championnats de France ferait office de juge de paix.
Parti sur des bases rapides, Tual a fait son effort à 250 m de l'arrivée pour prendre la tête de la course et ne jamais la lâcher (1:43.99). «C'est un soulagement, a réagi Tual. Tu sais que tu joues la qualif' aux Jeux et il ne faut pas s'écrouler.» «Je prends de plus en plus confiance», a-t-il ajouté. Aux Jeux, dans un mois, «je pense que je suis armé pour faire des gros trucs et on va aller jusqu'au bout des choses.»
Le Clezio arrache le dernier ticket pour les JO
Derrière lui, le vice-champion d'Europe en salle 2023, Benjamin Robert, a pris la deuxième place en 1 min 44 sec 99 et verra lui aussi le stade de France. Le duel pour la troisième place s'est joué dans les derniers mètres quand Yanis Méziane, troisième à 40 m de l'arrivée, a été rattrapé par Corentin Le Clezio. Ce dernier, qui avait réussi les minima il y a huit jours à peine, a finalement réussi à décrocher l'ultime billet olympique (1:45.23).
Comprenant vite que les Jeux venaient de s'envoler pour lui, Yanis Meziane, 22 ans, s'est étendu sur la piste en pleurant. Inconsolable, c'est Benjamin Robert qui l'a finalement aidé à se relever pour l'épauler hors de la piste. «On était quatre à être qualifiable donc ça allait être les trois premiers... C'est la dure loi du sport», a réagi, dépité, Meziane en zone mixte. «Tous les jours on m'en parle (des Jeux) comme si j'étais qualifié et à chaque fois je leur réponds "non c'est pas fait", en espérant que ça le fasse... Mais non.»
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