Publicité

«Mes joueurs n'ont jamais dormi» : Deschamps mobilisateur avant France-Belgique

Didier Deschamps.
Didier Deschamps. Bernadett Szabo / REUTERS

Didier Deschamps a répondu aux questions des médias à la veille de France-Belgique en 8e de finale de l'Euro lundi.

Envoyé spécial à Düsseldorf

Si les Bleus seront en 4-4-2 losange contre la Belgique
«Vous étiez à l'entraînement ce matin ? Je ne vais pas commenter ce qu'on a fait et pas fait. Je fais en sorte de mettre une équipe qui me paraît être dans les meilleures dispositions pour mettre les adversaires en difficulté. Certains disent que je change et que je n'ai pas trouvé... Je ne change pas pour changer, je peux amener des modifications. En toute transparence, vous prenez une image arrêtée d'une équipe dans tel ou tel système et ce ne sera pas pareil. L'important pour moi est dans l'occupation des zones, avec l'objectif de mettre l'ensemble des joueurs dans les meilleures dispositions. Cela fait partie du jeu que vous décomposiez.»

La préparation d'une séance de penalty
«On a surtout eu la chance, ou la réussite, d'avoir des matches à élimination directe, ou on a gagné au bout des 90 minutes. Les séances de penalties, oui, on les prépare. Mais entre ce que vous pouvez prévoir et ce qu'il se passe. En 2022 (finale Coupe du monde au Qatar, NDLR), j'avais fait sept changements... Mon objectif est de faire en sorte de ne pas aller jusque-là.»

C'est très dur pour tout le monde, les équipes qui peuvent être considérées comme petites, ça joue

Didier Deschamps

La différence entre match de poule et les 8es de finale
«Ce ne sont pas des matches de poule, c'est une nouvelle compétition car il n'y a pas de rattrapage possible dans quoi que ce soit. On s'est créé beaucoup d'occasions, il faut avoir de l'efficacité, sans faire de fixation là-dessus. Tous les très grands buteurs ont connu cela un moment. Il faut augmenter le curseur, car en face on aura du solide et de la qualité.»

Les Bleus prêts au réveil ?
«Mes joueurs ne dormaient pas, ils n'ont jamais dormi. Le groupe a toujours été concerné et attentif. Sincèrement, j'ai un très grand groupe. C'est moi qui l'ai choisi, je ne vais pas dire le contraire. Comme dans toute équipe, des joueurs sont déçus car ils n'ont pas joué une minute. Il y a une bascule et une exigence plus importante. À concrétiser et à matérialiser sur le terrain.»

Le niveau de l'Euro
«C'est très dur pour tout le monde, les équipes qui peuvent être considérées comme petites, ça joue. À part les deux équipes qui sont passées après deux matches, l'Espagne et le Portugal, et qui ont pu gérer le troisième, les autres ont joué un troisième match important. C'est du haut niveau. Les plus grosses équipes sur le papier essaient de se maintenir. Mais les autres, ça travaille, ça met beaucoup d'intensité. La température d'aujourd'hui est mieux que celle du dernier match mais ça amène à plus d'incertitudes.»

«Mes joueurs n'ont jamais dormi» : Deschamps mobilisateur avant France-Belgique

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
9 commentaires
  • LaBurkaSurLaCerise

    le

    Tes joueurs parlent parlent parlent beaucoup trop et tu ne sais pas tenir une équipe, bran****

  • Avallon

    le

    Ils pourront essayer de se recycler dans la politique.

  • Patin-couffin

    le

    Ah, l'Équipe de France de football, ces experts en acrobaties improvisées sur le terrain. Quand on les regarde, on pourrait presque croire qu'ils auditionnent pour une comédie burlesque. Si par hasard vous avez eu le privilège de regarder l'Espagne jouer ce soir, vous avez probablement ressenti ce petit pincement de jalousie en voyant une équipe qui maîtrise l'art du football avec une grâce qui semble échapper à nos chers Bleus.
    Didier Deschamps, cet architecte des illusions, semble avoir pris la décision audacieuse de remplacer les footballeurs par des conseillers politiques en herbe. Peut-être espère-t-il que leurs talents oratoires et leur aptitude à éviter les questions embarrassantes se traduiront magiquement en compétences footballistiques. Malheureusement, sur le terrain, cela donne plutôt l'impression de regarder une conférence de presse interminable plutôt qu'un match de football.
    Il est grand temps de rendre à César ce qui appartient à César et de remettre des joueurs, des vrais, sur le terrain. Des joueurs qui savent que le ballon est rond et qu'il est censé aller dans le but adverse, pas dans les tribunes ou dans les bras du gardien comme si c'était un vieux copain. La France mérite une équipe qui fait vibrer les supporters, pas qui les plonge dans une réflexion existentielle sur la nature du sport et de la politique.

À lire aussi