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Entre le laboratoire et la scène, Vanessa Laflamme cumule les kilomètres et les dollars en soutien à la recherche
Publié le 4 juin 2024
Biologiste de formation, ayant notamment complété une maîtrise en biologie moléculaire à l’IRIC, Vanessa travaille quelques années en industrie biotechnologique avant de revenir à l’IRIC en 2020. Elle y œuvre depuis à titre de conseillère à la recherche au sein de l’Unité de découverte de médicaments dirigée par Anne Marinier. Membre de l’Équipe IRIC pour une seconde année, elle a généreusement accepté de nous partager ses expériences de course à pied et de collecte de fonds.
Pouvez-vous nous parler de votre expérience de la course à pied? Quand avez-vous commencé?
Vanessa Laflamme (V. L.) : J’ai commencé la course à pied sur un coup de tête, au printemps 2023, pour de multiples raisons personnelles et de santé. Alors que j’entamais ma réflexion sur un mode de vie plus actif, j’ai reçu une communication présentant l’Équipe IRIC dirigée par Mathilde Soulez dans le cadre du Marathon Beneva. Lorsque j’ai pris connaissance des entraînements hebdomadaires qu’elle offrait d’organiser gracieusement sur l’heure du midi, j’ai sauté sur l’occasion sans trop réfléchir! Je me suis dit que ça me donnerait une motivation pour renouer avec l’activité physique !
Qu’a représenté pour vous de compléter votre premier 5 km dans le cadre du Marathon Beneva 2023?
V. L. : J’étais extrêmement fière de mon accomplissement! Je me souviens d’avoir écrit à Mathilde avant le début des entraînements pour lui expliquer que je n’avais jamais fait de course à pied. Je lui ai également demandé si elle trouvait réaliste de viser le parcours de 5 km quelques mois à peine après mon initiation à la course. Elle m’a répondu sans hésiter que c’était tout à fait possible! Je pense qu’à ce moment précis, elle était beaucoup plus convaincue que moi! (Rires) J’ai quand même décidé de tenter ma chance.
Lors de l’inscription au Marathon, il faut indiquer le temps estimé de complétion de notre distance. J’ai sélectionné l’option la plus longue possible, soit une heure, ne sachant pas trop ce que j’étais capable d’accomplir… Pour moi, si j’arrivais à compléter le tout sans que l’autobus de la course ne vienne me récupérer sur la piste, j’aurais accompli ma mission!
Que diriez-vous à ceux et celles qui hésitent à faire le saut?
V. L. : Osez! En septembre 2023, j’ai complété mon premier 5 km en 34 minutes (moins d’une heure… Hourra!). Je ne me croyais pas capable de le faire, mais je me suis surpassée. En intégrant davantage d’activité physique dans ma routine, en combinaison avec des approches nutritionnelles et thérapeutiques, j’apprécie davantage la pratique sportive. C’est tellement plus facile quand on se sent mieux dans son corps et dans sa tête. Ma démarche, toute personnelle, a d’ailleurs mené à une perte de 55 livres. Quels que soient vos objectifs, j’ai envie de dire que tout ce qu’il faut, c’est d’avoir l’audace de faire un premier pas et de persévérer. Comme le dit le dicton : « Rome ne s’est pas faite en un jour ». Et puis, qu’est-ce qu’on a à perdre si ce n’est que d’essayer?
En plus du défi physique, vous avez accompli l’exploit de récolter plus de 2600 $ pour l’IRIC en participant au Marathon Beneva 2023; pourquoi vous impliquer dans la collecte de fonds?
V. L. : J’aime dire qu’on sauve des vies dans l’ombre, une expérience à la fois. C’était une évidence pour moi que je devais supporter la recherche par le biais de cette initiative. Il y a tellement de façon de faire une différence pour le soutien de la recherche. Que ce soit en finançant des bourses étudiantes ou en permettant l’achat d’équipements de laboratoire à la fine pointe de la technologie, chaque don nous permet de continuer à faire progresser les connaissances scientifiques, et de faire une réelle différence.
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