Ici, on découvre toute l'histoire et les motivations profondes qui ont présidé à la monstrueuse apothéose de Rosine, les objectifs de Jill dansOrdalie
Ici, on découvre toute l'histoire et les motivations profondes qui ont présidé à la monstrueuse apothéose de Rosine, les objectifs de Jill dans l'avenir, avant de faire proprement la rencontre de Farnese et de la troupe papale des Chaînes d'acier sacré, sur la piste du guerrier noir.
'Il a disparu dans les ténèbres. Et finalement, je ne sais toujours pas qui c'était. Il est parti comme il est arrivé, entouré de démons... Et je me suis retrouvée toute seule. Je ne comprends toujours pas bien ce qu'ont représenté pour moi... ces jours de terreur, de souffrance et de chocs.
Le brouillard s'est dissipé [...], chassé par le souffle de l'incendie. [...] Ce n'est pas un paysage qui fait danser mon cœur comme lorsque j'ai volé dans le ciel avec Rosine. Il est désolé. Il est triste. Il est froid. Mais il est clair et brillant comme un ciel peut l'être après une tempête.'...more
Dans ce volume, Guts combat Rosine, un Apôtre, anciennement membre du village voisin de la Vallée des Brumes. On en apprend davantage sur Dégénération
Dans ce volume, Guts combat Rosine, un Apôtre, anciennement membre du village voisin de la Vallée des Brumes. On en apprend davantage sur les conditions qui président à transformation de ces derniers, d'humains qu'ils étaient à l'origine. De même que les adultes humains, atrocement altérés qui jouent le rôle de sentinelles de la Vallée des Brumes. On en vient à faire aussi plus ample connaissance avec Puck, l'elfe qui accompagne Guts "Si j'étais pas là, cette histoire serait bien trop sombre", dit-il au détour d'une phrase, sous son apparence chibi plus marrante de fois en fois !
Enfin, les motivations de la zélote Farnese commençent à se préciser...
'Tu dis que tu détestes les jeux de guerre, mais si tu rentres, tu vivras probablement une vraie guerre, un jour ou l'autre. Et pas seulement ça. La faim, le froid, les coups... Les villages humains n'apportent que des malheurs aux enfants ! En y repensant, quand on était petites, quand on s'amusait rien que toutes les deux... ces bons moments se passaient toujours hors du village ! Dans la forêt. Dans la rivière. Dans l'imaginaire. Loin de la réalité. Tous ces bonheurs sont ici. Si tu deviens elfe, tous, absolument tous tes rêves deviennent possibles !'
Développements : Puck et ses motifs Farnèse, envoyée papale Rosine, et son parcours jusqu'à sa transformation, le sort des enfants enlevés par les elfes de la vallée des brumes....more
Voilà le tant redouté volume 13, qui annonce la clôture définitive du cycle de l'Âge d'Or et l'ouverture d'un autre chapitre dans Éclipse de la raison
Voilà le tant redouté volume 13, qui annonce la clôture définitive du cycle de l'Âge d'Or et l'ouverture d'un autre chapitre dans l'existence tourmentée de Guts et de Casca. Griffith a achevé sa métamorphose - et sa déchéance dans l'abjection la plus complète. La troupe du faucon se retrouve donnée en hécatombe aux démons, et seuls deux de ses membres échappent à ce sort atroce. La marque du sacrifice qu'ils portent dans leur chair les désigne en permanence aux monstres.
Je trouve que dans ces deux derniers volumes, les forces de la déraison - faute d'un meilleur mot pour le moment - marquent un net progrès dans l'intrigue, et à partir du tome 12, de vaguement menaçante depuis la rencontre avec Zodd, leur présence se fait réellement oppressante.
Les planches de ce volume se distinguent par la violence du trait, en particulier lors de l'affrontement inégal de Guts contre les meutes de démons, violence encore jamais portée à un tel paroxysme. Le combat du héros s'en retrouve défini plus nettement que jamais : une lutte sans merci entre la causalité et la volonté humaine. Ce n'est pas sans rappeler Blood Meridian....more
'Regarde donc. Les ailes du faucon, qui t'ont porté jusqu'ici. Chacune de leurs plumes, une à une, dressent leur regard embué vers toi, trembHécatombe
'Regarde donc. Les ailes du faucon, qui t'ont porté jusqu'ici. Chacune de leurs plumes, une à une, dressent leur regard embué vers toi, tremblant de terreur. Les voilà à la fin de ce voyage sanglant. Contemplant ce que tu leur as laissé. Je suis sûre qu'ils te pardonneraient. Même ébranlés par le désespoir comme ils le sont maintenant. Ils te couvriraient et te réchaufferaient en leur sein. Et tu continuerais ta vie ainsi, confiant ton corps meurtri à leurs soins. Tout deviendrait du passé, enterré sous les restes de ton rêve. C'est là le châtiment adressé à l'homme qui se crut dieu. Mais si cela aussi n'assèche pas ta soif de désir, si maintenant plus que jamais ce château brille à tes yeux, alors rassemble tout ce qui te reste. Une seule phrase, prononcée du fond de ton cœur suffira. "Je les offre en sacrifice." '...more
Pour le moment, je partage l'avis d'Ostrava : c'est un contretemps étrange dans l'arc de l'Âge d'Or. Le personnage de Wyald, chef de lWeather Forecast
Pour le moment, je partage l'avis d'Ostrava : c'est un contretemps étrange dans l'arc de l'Âge d'Or. Le personnage de Wyald, chef de la troupe du molosse noir n'apporte pas grand-chose en termes d'évolution, le volume 11 s'apparente surtout à un prolongement du volume 10 : le roi de Midland est vraiment prêt à tout pour mettre fin aux jours de Griffith, on l'aura compris.
Deux points que je trouve positifs : on apprécie une fois encore l'acharnement de Guts au combat même et surtout quand il a le dessous et une des pages lors du combat de Guts face à Wyald m'a bien désarçonné... (view spoiler)[Guts qui s'aperçoit que Wyald pare son coup d'épée à deux mains... avec ses dents, figées dans un sourire hideux... Dommage que je ne parvienne pas à retrouver l'image en ligne pour la partager ici... elle est glaçante. (hide spoiler)]...more
Tandis que les liens se resserrent entre Guts et Casca dans des scènes véritablement touchantes, on en apprend ici bien davExploration des profondeurs
Tandis que les liens se resserrent entre Guts et Casca dans des scènes véritablement touchantes, on en apprend ici bien davantage sur les motifs primordiaux qui ont conduit Griffith à sa poursuite effrénée d'un rêve personnel, dont il a fait la clé de toutes ses actions, le ressort premier de son existence. Ce rêve s'est d'abord incarné dans un château, juché sur sa corniche, infiniment au-dessus des ruelles. Et puis il y a eu la rencontre avec Guts, qui a renversé cet ordre de grandeurs, fracassé cette mécanique sublime et délicate. Et le départ de Guts de la troupe, contre l'interdiction établie par Griffith.
'Le jeu d'antan auquel je m'adonnais sur les pavés des ruelles n'a-t-il donc jamais pris fin ? [...] Ah, les petites guerres déclarées sur les pavés de mon enfance. La petite renommée acquise. Le clinquant butin de guerre dérobé. A la tombée de la nuit... je le voyais en levant les yeux dans ces ruelles de bordels et de bars, où la lumière du joue ne se frayait jamais son chemin. A la lueur du crépuscule, il était à mes yeux la chose qui brillait d'un éclat incomparable.'
On rencontre aussi les premières véritables prémices de l'Occultation, terriblement bien amenées dans le récit de Berserk... On fait la découverte de son immonde avant-garde à travers le regard de Rickert, le cadet de la troupe du Faucon, rescapé d'une boucherie causée par des entités inhumaines.
Lors de l'expédition de libération de Griffith fait prisonnier par le roi de Midland, on fait ensuite la connaissance des sinistres Bakikara, des irréguliers de Midland dédiés aux basses œuvres. Le royaume de Midland n'est pas aussi propret qu'on aurait pu le penser à ses ors et sa pourpre immaculés.
Enfin, Judo, un de mes membres favoris de la troupe connaît son moment de gloire en tirant le commando assailli d'affaire grâce à ruse tactique peu conventionnelle...
Ce volume mouvementé couvre certains des évènements qui ont suivi le départ de Guts de la troupe de mercenaires du Phénix Blanc - anciennemenCatharsis
Ce volume mouvementé couvre certains des évènements qui ont suivi le départ de Guts de la troupe de mercenaires du Phénix Blanc - anciennement troupe du faucon. On y découvre la pente terrible suivie par Griffith, qui a conduit à sa capture par le taciturne roi de Midland et à la traque de sa troupe pour haute trahison.
Guts réintègre la troupe dans un moment critique, où ils sont confrontés à un adversaire pugnace stipendié par le roi de Midland, qui ne recule pas devant l'emploi d'armes non conventionnelles. On y découvre enfin les retrouvailles très touchantes de Guts et de Casca, et un moment magnifique lors duquel la guerrière et le guerrier se lient un peu plus, dévoilant leurs faiblesses, leurs hantises, leurs blessures profondes l'un à l'autre, dans la confiance mutuelle et dans l'amour.
'Je pensais pouvoir le supporter. Je souhaitais pouvoir le supporter. Même si je ne pouvais devenir intime avec Griffith... Si je pouvais l'aider... Être l'instrument de son rêve, sans jamais faillir, cela serait déjà ça. Je souhaitais voir les choses ainsi. Mais... j'ai compris, ce jour, il y a un an, la réalité des choses. Il n'y avait plus de place auprès de Griffith. Et cela depuis bien longtemps. Cela marqua la fin de mon rêve.'...more
Ce tome riche en évènement voit le siège de Dordray, citadelle majeure de Tudor se conclure, suivi de l'anoblissement de la troupe du faucon qui en a été l'actrice. Un certain nombre de trames en haut lieu qui prennent son chef Griffith pour cible se dénouent à l'avantage de la troupe de mercenaires avec l'assistance de Guts. Mais, passées ces prouesses au grand jour et dans l'ombre, le chef de la troupe de choc tient à mettre fin à cette période de son histoire personnelle. Griffith se met sur sa route pour l'en empêcher, dans un duel qui répond à celui, grandiose, du volume 4, qui avait conditionné son intégration à la troupe du Faucon. On perçoit un peu plus ce que Griffith est prêt à mettre dans la balance de son rêve dévorant.
'J'ai commencé à tuer alors que je n'étais qu'un gosse ne sachant pas distinguer sa droite de sa gauche. Et depuis, je n'ai rien su de ce qui se passait hors du champ de bataille, pas plus que je n'ai cherché à le savoir. Tuer pour survivre... C'est tout ce que je savais faire, mais c'était là l'essentiel. Pourtant... Je ne m'en plains pas. Du moment... que quelqu'un... N'importe qui, avait conscience de mon existence. Mais à force de traverser les batailles, je me suis rendu à l'évidence. Cette attitude était un appel au meurtre, cela ne valait pas un pet. Ce n'était qu'un caprice de gosse. Mais un jour... je l'ai rencontré. Cette personne dont j'avais envie qu'elle me remarque. J'ai fini par la rencontrer.'...more
Dans ce volume qui me plaît particulièrement, on voit Casca et Guts se rapprocher l'un de l'autre à l'occasion de périls mortels, lors de la guerre contre l'Empire de Tudor. J'aime bien la manière dont cette réalité s'impose à l'esprit des deux personnages, pourtant apparemment très mal partis pour s'entendre. On en apprend également davantage sur les sacrifices personnels auxquels Griffith est prêt à consentir dans la poursuite de son rêve de grandeur.
'Comme tu me l'as déjà dit... Sans doute que je prends mon pied en agitant mon épée à qui mieux mieux... C'est ce que tu veux ? Mourir... Ici ? Dans ce trou perdu ? Mourir aussi bêtement ? C'est donc tout ce que tu désires ? Une lame doit parfois être rangée dans son fourreau. Pars ! Retourne auprès de ton maître d'armes... Auprès de Griffith.'...more
Dans ce tome 6, Guts en apprend un peu plus sur les motifs derrière l'ambition de Griffith, chef de la troupe du Faucon. Ce meneur d'hommes étonnant qui paraît mu par des penchants opposés entre la violence assumée et l'insouciance (?), l'innocence (?) enfantine, finit enfin par apparaître d'un seul tenant, sous les espèces du rêveur. Un être qui ne se résigne pas à la fatalité d'une naissance non choisie, dans un monde empreint de déterminismes, mais place l'univers entier en jeu dans l'accomplissement de son désir profond.
'Il y a ceux qui aspirent à l'hégémonie du monde. Ceux qui consacrent leur vie à maîtriser l'épée. Ceux qui sacrifient leur vie à la recherche de leur rêve... et ceux dont le rêve réduit à néant celui des autres. [...] Qu'ils le réalisent ou non, les gens sont attachés de tout leur être à leur rêve. Soutenus, blessés, maintenus en vie par leur rêve.'...more
Dans ce volume, Guts rallie pleinement la troupe de mercenaires du Faucon, sous l'égide de son commandant Griffith, nimbé de mysExpérience des limites
Dans ce volume, Guts rallie pleinement la troupe de mercenaires du Faucon, sous l'égide de son commandant Griffith, nimbé de mystère... Il en apprend davantage sur chacun de ses membres du moment, tous à leur façon subjugués par l'aura du chef, là où on sent davantage de curiosité avide que de réelle fascination chez Guts. On découvre aussi l'existence de la béhérit, une curieuse pierre d'allure sinistre, et qui semble douée d'une vie dormante, pendue au cou de Griffith...
De nouveau, ce dernier se démontre capable aussi bien de joie presque enfantine que de froid calcul dans les conflits qu'il mène contre l'empire ennemi de Tudor, aussi bien qu'avec les plus hautes autorités du royaume de Midland, qu'il sert avec sa troupe. Au cours d'un de ces conflits, les deux héros se heurtent à l'opposition bestiale de Zodd, qui met leur vie en grave danger... en plus d'avertir Guts d'un péril plus grand encore pour lui, si Griffith venait à perdre son ambition.
J'aime assez la manière dont le récit permet au lecteur de jauger la force et la place de la troupe du Faucon dans l'univers où elle se déploie. Il existe bel et bien des entités, qu'il est tout à fait hors de portée pour nos mercenaires d'affronter efficacement, tout n'est pas joué d'avance dans l'ascension apparemment irrépressible de Griffith...
'Il y a de la variété pour une troupe de mercenaires, d'accord. Des fugitifs, des fugueurs, tout, du fils de forgeron au descendant ruiné de la noblesse. Mais... oui, en effet, il y a aussi Griffith. Que l'on veuille le suivre du fonds de son cœur, que l'on attiré par sa réputation... nous avons tous été séduits, c'est ce qui nous réunit. Pris un par un, nous serions de la chair à pâté dans une autre troupe. Mais nous différons des mercenaires ordinaires, qui ont les dents longues, ne se soucient que de leur survie et de leur richesse.'...more
Après un hiatus de deux ans et demi qui me paraissent à peine un an, je reprends avec enthousiasme la lecture des aventures de Guts au seConfrontation
Après un hiatus de deux ans et demi qui me paraissent à peine un an, je reprends avec enthousiasme la lecture des aventures de Guts au sein de la troupe de mercenaires de Gambino, puis parmi la troupe du Faucon, menée par son chef de génie Griffith. On y décèle les ressorts fondamentaux de la conduite compulsive du spadassin, poussé par un irrépressible et paradoxal désir de risquer sa vie au combat pour lui faire prendre sens, dans un monde déchiré par les guerres de toute dimension.
Ce présent volume se passe pendant le cycle de l'Âge d'Or, qui suit la jeunesse de Guts. La fin catastrophique de ce cycle, déjà annoncée dans les premiers volumes, me reste en tête et, à mesure que j'avance dans ma lecture, les tribulations qui entourent la formation personnelle de Guts forment la matière d'une tragédie qui prend en ampleur à chaque tome.
« Tu ne recules pas d'un pouce contre un ennemi en supériorité numérique, tel Carcus et les autres, ou face à un monstre du genre de Bazuso. Au contraire, tu attaques sans répit comme un diable. Je ne peux que constater ton héroïsme. Selon moi, tu exposes ton corps au danger exprès. Mais paradoxalement, tu te bats ainsi pour trouver une raison de vivre. J'ai eu cette impression en tout cas. »...more
My third book by Cormac McCarthy, a mighty novel filled with atrocities that beggar traditional description, unforgettable dialogUniversal Degradation
My third book by Cormac McCarthy, a mighty novel filled with atrocities that beggar traditional description, unforgettable dialogue, moments of unforeseen beauty in landscapes elevated to formidable theaters for the unsettling plot of the novel. At least that is what my current state of mind has in store for the time being. I have rarely read novels demanding such a level of careful close reading throughout, and am already considering reading it again.
In this novel, we follow the kid as he gets involved with two gangs, one of them the Glanton Gang, fillibusters hunting native Americans in territories now belonging to Mexico and the U.S. As the Glanton Gang wreaks havoc in their path, we are made witnesses of terrible feats of baseness, treachery, cruelty, and more than liberal bloodshed. More, as you read it, the book makes you feel as though you were attending a sort of grand trial. Now the matter is to understand what is at stake. In my appreciation, this is the sort of novel that stays with you for a lifetime. The prose is a thing to behold.
[image] Painting 1946 (1946) - Francis Bacon
'They'd not long to wait. He appeared upon the rise and paused momentarily before starting down, he and his drooling manciple. The ground before him was drifted and rolling and although it could be fairly reconnoitred from the rise the judge did not scan the country nor did he seem to miss the fugitives from his purview. He descended the ridge and started across the flats, the idiot before him on a leather lead. He carried the two rifles that had belonged to Brown and he wore a pair of canteens crossed upon his chest and he carried a powderhorn and flask and his portmanteau and a canvas rucksack that must have belonged to Brown also. More strangely he carried a parasol made from rotted scraps of hide stretched over a framework of rib bones bound with strips of tug. The handle had been the foreleg of some creature and the judge approaching was clothed in little more than confetti so rent was his costume to accommodate his figure. Bearing before him that morbid umbrella with the idiot in its rawhide collar pulling at the lead he seemed some de- generate entrepreneur fleeing from a medicine show and the outrage of the citizens who'd sacked it.'
Part of the 'VHS Trash' series of stories designed by Brian G. Berry, Snow Shark does not usurp its title! The story recWanted: Z-movie Tacky-O Sharko
Part of the 'VHS Trash' series of stories designed by Brian G. Berry, Snow Shark does not usurp its title! The story recounts the escape of a bioengineered shark, laying waste in a ski resort in WA, USA, during Christmas 1988. Nasty, gruesome, brutal and short encounters with the beast set the pace of this one-sitter, bringing to mind the most iconic moments of The Seventh Passenger or The Thing, while the spirit of goofiness is never floating far off either! The uproarious premise and the aesthetics of the nanar were too much for me, once again :D
3.5/5 Cordial thanks for this monstrously fun ride, Emphatically Tacky Sharko :D
This is a markedly disturbing collection of illustrated episodes around the aftermath of the terminatiShallow grave
[image] Cover art by Simon Stålenhag
This is a markedly disturbing collection of illustrated episodes around the aftermath of the termination of the Loop. Tales from the Loop, to be read someday...
In this book between graphic novel and art book, we are witnessing the events following an unforeseen flood in an alternative 90s timeline, and the severe, widespread effects it has on a whole region in Sweden, Especially on the decaying machines.
Both art and story mingle horror and sense of wonder as new life forms emerge from the initial monumental blunder... This book is an invitation to meditate on the essential strangeness of life.
As such, it reminds me of a couple of SF works, written along similar lines:
Read on Tara's suggestion, this collection of four weird, horrific short stories turned out to be a deligthful surprise!
In each of the four stories, the development is aptly done in an impressionistic, meandering way leaving much to imagination. Actually, it's only once you have fished a certain mass of apparently isolated factoids and micro-events that you can catch a glimpse of the whole picture... But then, the whole picture is made much more efficient as you are the one piecing it together, and it won't leave you anytime soon... ;) Clever trick if there ever was one!
My reservations mainly concern the sometimes protracted length of characterization and description due to the use of this narrative technique, but in the end I have found all four short stories evidently worth the time taken to make it through the development, since it worked wonders in every one of them! :)
- Children of the Kingdom ****
Quote: 'On a certain spring evening several years ago, after an unsuccessful interview in Boston for a job I’d thought was mine, I missed the last rain back to New York and was forced to take the eleven-thirty bus.'
Quote: 'His way to the cabinets was blocked by the dilapidated wreck of a bureau and, propped against it, the shell of a medicine chest, its door sagging open, the mirror somehow intact. He avoided looking at his image as he stepped past it: an old fear, resurrected in the faint attic light, to see some other face looking back at him.'
Quote: 'Here the tale degenerates into an unsifted collection of items which may or may not be related: pieces of a puzzle for those who fancy themselves puzzle fans, a random swarm of dots, and in the center, a wide unwinking eye.'
Quote: 'By the time he'd reached high school, he'd discovered that, with a little intellectual effort, he could justify damned near anything—and it certainly helped stave off despair.'
This time, we find ourselves aboard a ship plagued by persistent rumours of being renowned to supeSpooky Spot
'And then the next thing came--the mist.'
This time, we find ourselves aboard a ship plagued by persistent rumours of being renowned to supernatural stowaways... Soon the rumours are too much to be merely talked away...
While the atmosphere is gradually escalating throughout the story, the veritable storm of exposition through seaman lingo and lexicon are the death of momentum and narrative efficience... The ship is much sooner foundering under the deluge of dialogues than it is in the actual story ;)
Some moments truly elicited something akin to excitation, so... 3/5 it is!
Thanks to Extra Seasoned Tar for this nice bit of buddy read! I'm looking forward to the next voyage :)
Extaraordinary buddy read with Tara :) Thank you so much for this delightful occasion! :)
Let these thoughts and impressions settle down a bit before wExtaraordinary buddy read with Tara :) Thank you so much for this delightful occasion! :)
Let these thoughts and impressions settle down a bit before writing more about the experience! What a wild ride! Honorable mention for the bonus story The Enigma of Amigara Fault in particular! That's the stuff to make you writhe and drone with existential dread ;)
Gyo 3.5/5 The Sad Tale of the Principal Post 2/5 The Enigma of Amigara Fault 5/5...more
'Que dois-je faire. Je ne vois partout qu’obscurités. Croirai-je que je ne suis rien ? Croirai-je que je suis dieu ?' Blaise Pascal
THE STORY:
On a basic level, a horror story involving a mysterious young woman who miraculously survived a volcanic eruption on the one hand, seemingly endowed with special faculties, and a chilling cult leader set on achieving godhood using her as a sort of mystical vessel...
MY OPINION:
This stunning manga poses apt questions about transcendent spiritualism, in an downright disturbing manner. My favourite part about it is the way the timeline is all jumbled to fit in the odd events of the story. I will certainly remember this one manga, alongside Remina when I will have forgotten everything else by Junji Ito... This sense of timelessness feels as haunting, as addictive as, say, The Three Stigmata of Palmer Eldritch by Philip K. Dick, or Canto general by Pablo Neruda...
[image] Kiyokami village, covered by golden "Angel Hair"
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'I am the one who created the universe. I am its Great Creator. Well, more precisely I will become so.
Rocks, winds, liquids and gas... only exist because I perceive them. And the cosmos is only real because I inhabit it.'
[image] Dixit the genuine fruitcake Kagerou Aido
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An excerpt from Les Pensées by Blaise Pascal:
'Que l'homme contemple donc la nature entière dans sa haute et pleine majesté, qu'il éloigne sa vue des objets bas qui l'environnent. Qu'il regarde cette éclatante lumière, mise comme une lampe éternelle pour éclairer l'univers, que la terre lui paraisse comme un point au prix du vaste tour que cet astre décrit et qu'il s'étonne de ce que ce vaste tour lui-même n'est qu'une pointe très délicate à l'égard de celui que les astres qui roulent dans le firmament embrassent. Mais si notre vue s'arrête là, que l'imagination passe outre; elle se lassera plutôt de concevoir, que la nature de fournir. Tout ce monde visible n'est qu'un trait imperceptible dans l'ample sein de la nature. Nulle idée n'en approche. Nous avons beau enfler nos conceptions au-delà des espaces imaginables, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère dont le centre est partout, la circonférence nulle part. Enfin, c'est le plus grand caractère sensible de la toute puissance de Dieu, que notre imagination se perde dans cette pensée. Que l'homme, étant revenu à soi, considère ce qu'il est au prix de ce qui est; qu'il se regarde comme égaré dans ce canton détourné de la nature; et que de ce petit cachot où il se trouve logé, j'entends l'univers, il apprenne à estimer la terre, les royaumes, les villes et soi-même son juste prix. Qu'est-ce qu'un homme dans l'infini ? Mais pour lui présenter un autre prodige aussi étonnant, qu'il recherche dans ce qu'il connaît les choses les plus délicates. Qu'un ciron lui offre dans la petitesse de son corps des parties incomparablement plus petites, des jambes avec des jointures, des veines dans ces jambes, du sang dans ces veines, des humeurs dans ce sang, des gouttes dans ces humeurs, des vapeurs dans ces gouttes; que, divisant encore ces dernières choses, il épuise ses forces en ces conceptions, et que le dernier objet où il peut arriver soit maintenant celui de notre discours; il pensera peut-être que c'est là l'extrême petitesse de la nature. Je veux lui faire voir là dedans un abîme nouveau. Je lui veux peindre non seulement l'univers visible, mais l'immensité qu'on peut concevoir de la nature, dans l'enceinte de ce raccourci d'atome. Qu'il y voie une infinité d'univers, dont chacun a son firmament, ses planètes, sa terre, en la même proportion que le monde visible; dans cette terre, des animaux, et enfin des cirons, dans lesquels il retrouvera ce que les premiers ont donné; et trouvant encore dans les autres la même chose sans fin et sans repos, qu'il se perde dans ses merveilles, aussi étonnantes dans leur petitesse que les autres par leur étendue; car qui n'admirera que notre corps, qui tantôt n'était pas perceptible dans l'univers, imperceptible lui-même dans le sein du tout, soit à présent un colosse, un monde, ou plutôt un tout, à l'égard du néant où l'on ne peut arriver ? Qui se considérera de la sorte s'effrayera de soi-même, et, se considérant soutenu dans la masse que la nature lui a donnée, entre ces deux abîmes de l'infini et du néant, il tremblera dans la vue de ces merveilles; et je crois que sa curiosité, se changeant en admiration, il sera plus disposé à les contempler en silence qu'à les rechercher avec présomption. Car enfin qu'est-ce que l'homme dans la nature ? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout. Infiniment éloigné de comprendre les extrêmes, la fin des choses et leur principe sont pour lui invinciblement cachés dans un secret impénétrable, également incapable de voir le néant d'où il est tiré, et l'infini où il est englouti.
Le Gouffre, a poem by Charles Baudelaire:
Pascal avait son gouffre, avec lui se mouvant. - Hélas ! tout est abîme, - action, désir, rêve, Parole ! Et sur mon poil qui tout droit se relève Maintes fois de la Peur je sens passer le vent. En haut, en bas, partout, la profondeur, la grève, Le silence, l'espace affreux et captivant... Sur le fond de mes nuits Dieu de son doigt savant Dessine un cauchemar multiforme et sans trêve. J'ai peur du sommeil comme on a peur d'un grand trou, Tout plein de vague horreur, menant on ne sait où ; Je ne vois qu'infini par toutes les fenêtres, Et mon esprit, toujours du vertige hanté, Jalouse du néant l'insensibilité. Ah ! ne jamais sortir des Nombres et des Etres !