Publicité

Astrid Bard, le jeu de la dame

Astrid Bard sur le plateau du «Canal Rugby Club»
Astrid Bard sur le plateau du «Canal Rugby Club» Mat Ninat Studio

PORTRAIT - La brillante journaliste sportive se prépare à conclure la saison de Top 14 à la présentation du « Canal Rugby Club ». Avec style et naturel.

« J'AI un caractère qui me conduit à être heureuse. » Des yeux brillants et un sourire éclatant illuminent son visage. La quarantaine épanouie, Astrid Bard irradie. Solaire. Et prend la lumière sur les plateaux de télévision autant qu'au bord des terrains de sport. Les charmantes fossettes posées au creux de ses joues signent le visage du bonheur. « Je me sens tellement bien, aujourd'hui, confie-t-elle. J'ai de la chance. Canal+ est le meilleur endroit pour travailler comme journaliste de sport. »

Nommée meneuse de jeu du « Canal Rugby Club » lors de l'été 2023 après le départ d'Isabelle Ithurburu pour TF1, Astrid Bard a enfilé tout naturellement son nouveau maillot. En passe de conclure sa première saison comme titulaire au « CRC », elle a imposé son style au milieu des consultants présents en plateau : l'imposant Sébastien Chabal, l'insolent Richard Dourthe et la pertinente Marjorie Mayans, tous anciens internationaux du XV de France.

Charnière avec Guilhem Garrigues

« Si je fais le bilan, c'est une super saison. J'ai reçu de nombreux messages de soutien et d'encouragements. Je connaissais très bien l'équipe et le plateau. Tout a donc été plus facile. » Et d'ajouter, à propos de celle qui l'a précédée dans l'exercice : « Il n'y a jamais eu de comparaison avec Isabelle, et c'est très bien comme ça. » La charnière qu'elle forme aujourd'hui avec le journaliste Guilhem Garrigues est une des forces de l'émission, comme si ces deux-là avaient travaillé la passe ensemble à l'entraînement depuis des années. « C'est une très belle image, acquiesce-t-elle. Guilhem est le meilleur camarade qui soit. Il est toujours au soutien, c'est un “ministre de l'Intérieur”, un peu comme Antoine Dupont sur le terrain. » Avec une élégance toute parisienne, Astrid Bard profite chaque week-end des plaisirs que lui offre la France de l'Ovalie. « Je me sens libre », dit-elle.

Passée par le foot, le golf ou encore… le jeu d'échecs – « Cela a duré peu de temps mais j'avais mal à la tête le soir ! » –, l'ancienne élève de la rigolote Isabelle Nanty au Cours Florent n'a jamais rêvé ni de journalisme ni de télévision, et entend bien ne pas se laisser envahir par la pression. « Je ne suis pas carriériste. Les choses sont venues à moi naturellement », avoue-t-elle.

« Je n'ai pas l'impression d'aller travailler. C'est un luxe considérable . »

L'ex-présentatrice de journal devenue reporter sur Europe 1 prend chaque jour la mesure d'une situation professionnelle qui la contente. D'autant que Canal+ possède les droits de diffusion du rugby pour encore un petit moment. « Certains se rendent compte trop tard de ce qu'ils ont. Pas moi. Je n'ai pas l'impression d'aller travailler. C'est un luxe considérable », confie-t-elle. La racine de son prénom, Astrid, vient de Scandinavie et signifie « paix, protection, amour », des mots qui parlent à la maman d'Enzo, son fils âgé de 10 ans, dont le papa est l'ancien rugbyman Yann Delaigue, consultant sur… France Télé visions.

Astrid Bard chérit l'existence auprès des siens. « L'amour est le but de la vie, évidemment, souffle-t-elle. Pour moi, la bienveillance est fondamentale. Je déteste le conflit. Je préfère de très loin les relations apaisées. » Celle qui s'étonne toujours de sa notoriété – « Je ne me l'explique pas, mais, dans les aéroports, les agents de sécurité me reconnaissent très souvent ! » – conclut sur un ultime bon mot, tel qu'elle les affectionne, sourire aux lèvres : « Quand j'étais enfant, je me disais parfois : “Quand je serai grande, je pourrai mettre des talons et foncer en voiture.” Aujourd'hui, je porte des baskets et je roule en scooter ! » Un ballon ovale sous le bras.

Astrid Bard, le jeu de la dame

S'ABONNER
Partager

Plus d'options

S'abonner
Aucun commentaire

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

À lire aussi