Les écoles qui participent à des salons étudiants ont un objectif clair : attirer le maximum d’élèves sur leur stand et obtenir des conctacts. Les goodies sont un excellent moyen d’y parvenir. Dans cet article, nous verrons quels sont les goodies les plus appréciés, quelles sont les règles d’or à respecter, et quelles sont les erreurs à éviter.

 

Ce sont des cavernes d’Ali Baba. Les sites Internet qui vendent des goodies pour événements ou salons, comme Pandacola.com ou Eurogifts.fr, regorgent de pépites colorées qui donnent envie de cliquer et d’acheter tout de suite. Et c’est bon signe, car il y a fort à parier que les visiteurs de votre stand seront, eux aussi, attirés par les goodies que vous leur offrirez. 

 

Les goodies les plus appréciés

 

Ces petits cadeaux sont un excellent moyen pour se faire remarquer sur un salon étudiant. Et les produits proposés se comptent par dizaines : les inévitables mugs, gourdes, sacs et casquettes, bien sûr. Mais aussi, au rayon “high tech”, des joysticks pour jeux sur smartphones (à partir de 15 centimes), les petites batteries de secours (3 euros environ) ou les duplicateurs USB qui permettent de brancher plusieurs appareils sur une même prise (3 euros environ). Les plus appréciés ? “Les balles anti-stress, les chargeurs à induction et les carnets de notes”, indique Tristan Hernas, chargé de marketing à la mutuelle Smeno, qui disposait d’un stand sur le salon du Figaro Étudiant.

 

Les règles d’or à respecter

 

L’objet doit être en cohérence avec votre univers. Ici, en l’occurrence, les études et la scolarité : donc oui aux stylos, aux carnets et aux gadgets liés à l’informatique, comme les “cache webcam” (5 centimes), qui s’arrachent actuellement. Enfin, les goodies ont deux fonctions essentielles : attirer sur le stand, et fidéliser. Le goodie doit donc être personnalisé, et indiquer un point de contact (URL du site Web et/ou adresse mail et/ou numéro de téléphone). “Les goodies très simples mais bien choisis sont souvent ceux qui attirent le plus de monde, comme les stylos dont le capuchon forme un “pouce en l’air”, se rappelle Tristan Hernas (Smeno). L’idéal, bien sûr, est de confier leur distribution aux élèves “ambassadeurs” pendant le salon.

 

Les erreurs à éviter

 

Il faut donner des goodies simples et peu onéreux pour attirer sur le stand, mais il ne faut surtout pas donner immédiatement ceux qui sont les plus chers ou les plus appréciés, conseille Tristan Hernas (Smeno) : il vaut mieux les remettre après avoir discuté avec le visiteur”.  

 

Attention aux goodies qui attirent sur le stand des visiteurs qui ne s’y arrêteront pas, ou qui ne sont pas dans votre cible, renchérit Sandrine Reboud, directrice marketing de BSB. En outre, la dimension RSE est aujourd’hui importante, donc les gadgets dénués de sens sont peu appréciés. “Aujourd’hui, nous préférons organiser des jeux concours avec des goodies à gagner, comme des mugs, des casquettes ou des places pour le festival de rap Golden Coast”, ajoute Sandrine Reboud. Les jeux-concours avec lots organisés sur le stand ont un autre avantage : ils permettent de recueillir facilement data et coordonnées. 

 

Les budgets à prévoir

 

Les prix mentionnés ci-dessus ne sont pas valables à l’unité, bien sûr, mais à partir d’une certaine quantité. “Nous avons acheté pour 8 000 euros un stock de 10 000 stylos qui a pu durer deux ans et que nous avons distribués sur au moins trois salons, indique Tristan Hernas. Une centaine de tote bags nous ont coûté environ 500 euros, et les chargeurs à induction entre 10 ou 12 euros pièce pour vingt unités minimum”. Des prix à garder à l’esprit pour calculer le retour sur investissement de ces goodies.