Un couple passe devant des membres de l'équipe de mobilisation à Odessa.
Un couple passe devant des membres de l'équipe de mobilisation à Odessa. Albert Lores pour «Le Figaro»
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Dans les rues ukrainiennes, le jeu du chat et de la souris pour éviter la mobilisation : le récit de l'envoyé spécial du Figaro

REPORTAGE - Après l'échec de la contre-offensive promise à l'été 2023 et le gel de l'aide américaine, de nombreux jeunes hommes craignent de sacrifier leur vie en vain et esquivent les officiers recruteurs chargés de la conscription.

  • Envoyé spécial à Odessa

Le message a été posté mardi à 8 h 16, sur une chaîne Telegram que suivent des milliers d'habitants d'Odessa. « À l'arrêt Olhiivska, près du musée d'arts dans les deux directions, il y a beaucoup de nuages. » Sur place, une vingtaine de soldats et de policiers filtrent la circulation. Lorsqu'un bus ou un tramway s'approche, ils font signe au chauffeur de s'arrêter et bloquent les accès pour contrôler les hommes en âge d'être mobilisés. À première vue, le piège est imparable. Pourtant, ce mardi matin, les véhicules transportent essentiellement des femmes. « Dès qu'on s'installe quelque part, ils se donnent le mot, soupire un policier. Mais nous parvenons quand même à en coincer entre vingt et trente par jour sur chacun de nos checkpoints. » À défaut d'être habilités à employer la force, les militaires distribuent à ces hommes une convocation. S'ils s'y dérobent, plus rien ne s'opposera à leur arrestation. « Ce matin, deux types ont pris la poudre d'escampette en nous apercevant

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